Agréable comédie d'aventures pour bambins mettant en scène nos animaux de compagnie préférés dans une guerre d'espionnage délirante, Comme Chiens et Chats prend exemple sur le travail effectué sur les animaux de Babe le cochon devenu berger, soit filmer de vrais animaux tout en leur faisant bouger numériquement la bouche ou les yeux...
Mis en scène par Lawrence Guterman, dont c'est la première réalisation, le film met donc avant tout en avant des effets visuels particulièrement réussis, agrémentés d'un scénario rocambolesque et de scènes humoristiques certes enfantines mais très plaisantes... Bien sûr, l'histoire abracadabrantesque n'est pas extraordinaire en soi mais a le mérite de bien doser humour (souvent très drôle, notamment lors des inénarrables passages de M. Tinkles, le chat persan mégalo) et action pour un résultat des plus divertissants.
Nous y découvrons ainsi une bataille ancestrale entre cabots et matous se continuant de nos jours, les meilleurs amis de l'homme ayant feint durant des siècles leur capacité à parler, nous leurrant comme il se doit pour protéger leur vie douillette. Mais lorsqu'un éminent professeur aussi brillant que farfelu (le trop rare Jeff Goldblum, ici au sommet du cabotinage) est sur le point de créer un remède contre l'allergie face aux chiens, c'est la guerre entre les deux espèces car tandis que les chats veulent s'approprier la formule pour gouverner le monde, les chiens vont tout faire pour empêcher la catastrophe.
Un pitch déluré où nous faisons face à une organisation d'agents secrets canins pleine d'espions infiltrés, de cachettes secrètes multiples et de gadgets surréalistes. Les chats, eux, possèdent des siamois ninjas (dans une scène rappelant fortement celle de La Belle et le Clochard) ou encore des chat maltais ruskov crachant des boules de poils remplis de gadgets mortels. Cette parodie des films d'espionnage est donc très familiale mais réussit à pleinement divertir petits et grands grâce à des effets spéciaux réussis (excepté pour les animatroniques, malheureusement mal animés), quelques gags certes faciles mais néanmoins bien fendards et une bonne humeur omniprésente.