Pendant la guerre froide, entre la Pologne stalinienne et le Paris bohème des années 1950, Wiktor, un musicien épris de liberté monte une chorale. Il y recontrera bientôt Zula, une jeune chanteuse passionnée avec qui il vivra un amour impossible, dans une époque impossible.
Tout en noir et blanc, ce film somptueux met en scène une passion tantôt langoureuse, tantôt douloureuse. Ce ballet ensorcelant est offert par deux comédiens excellents qui perçent l’écran, en particulier Joanna Kulig. Chacun de ses regards dégage une poésie douloureuse et éthérée.
Le réalisateur déploie une ambiance rare, douce-amère, avec un tel travail sur l’image que chaque plan est une photographie épurée et puissante.
En outre, on est avant tout porté et bouleversé par la musique. Car ce sont les voix pures et sensationnelles, les mélodies enivrantes et les danses folkoriques qui rythment les tournants scénaristiques.
En bref un film sublime en tous points, dont la douloureuse poésie vous contaminera sûrement.