On comprend bien pourquoi Paweł Pawlikowski a raflé le Prix de la mise en scène à Cannes, lui qui avait déjà remporté l’Oscar de la meilleure photographie pour Ida. Le réalisateur Polonais a en effet une véritable obsession des apparences : format 1:33, noir et blanc superbe, scénographie aux petits oignons, costumes et reconstitution itou. Mais question trouble c’est le néant absolu : la relation entre Zula et Wiktor se veut incendiaire, vorace, mais elle semble aussi glacée que le papier d’un roman photo. Rien ou presque ne viendra perturber la perfection d’un savoir-faire (trop) millimétré, la vision d’un Paris de carte postale n’arrangeant rien à l’affaire.
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