L'exemple parfait du film raté.

Un casting qui envoi du lourd ( Brad Pitt, Ray Liotta, James Gandolfini..), un réalisateur qui avait prouvé de jolies choses avec son précédent film. On partait plein d'espoir mais on sombre très vite dans un ennui abyssal.

Un film sans intérêt porté par des dialogues insipides au possible. En effet que dire des tirades de James Gandolfini, qui place le spectateur dans un embarras profond ou bien encore de l'interminable et, inutilement maniéré, séquence d’assassinat qui finit en carambolage filmée au ralenti ...

Les acteurs pataugeant comme ils peuvent: Brad Pitt qui semble s'emmerder comme rarement, Ray Liotta l'oeil rempli de larmes traverse le film comme un spectre...

Et ce n'est pas le pseudo propos social sur la morale américaine mise en parallèle avec le début de la crise financière qui sauvera le film du naufrage. En effet difficile de ne pas noter le manque d'imagination de la mise en scène de cette partie: illustrer son propos en collant des morceaux e de discours de Bush et Obama pendant la campagne présidentielle de 2008, on aura connu plus pertinent et original.

A éviter.
fayavince
3
Écrit par

Créée

le 8 avr. 2013

Critique lue 187 fois

fayavince

Écrit par

Critique lue 187 fois

D'autres avis sur Cogan : Killing Them Softly

Cogan : Killing Them Softly
RobertJohnson
7

Les Hommes d'affaires des 80's avaient rendu le Super Vilain Mégalomane de cinéma obsolète...

..., Le liberalisme économique du 21e siècle a eu la peau du Gangster. Non mais qu'est-ce que vous avez tous à chier sur ce film? L'image misérabiliste et crépusculaire qu'il donne des gangsters...

le 9 déc. 2012

44 j'aime

2

Cogan : Killing Them Softly
guyness
7

Street fighting man

Rain dogs Non, parce que vous comprenez, maintenant, un film, faut qu’il soit parfait : ni creux (je ne reviens pas sur la critique de Killer Joe d’un éclaireur apprécié qui me fait encore...

le 4 mars 2013

34 j'aime

17

Cogan : Killing Them Softly
Dalecooper
8

Lent. Bavard. Superbe!!

A contre-courant des modes et des attentes, le polar d'Andrew Dominik a été fraîchement accueillie. Pas facile à appréhender, lent, bavard, peuplé par des personnages antipathiques, idiots,...

le 23 févr. 2013

27 j'aime

Du même critique

Le Royaume des chats
fayavince
4

le faux pas...

A ce jour, la production Ghibli la plus faible... Héroine faiblarde et niaise au possible (on est loin des personnages féminins fort de Miyazaki: Nausicaa et cie). On suit une intrigue sans grand...

le 4 févr. 2011

14 j'aime

4

Random Access Memories
fayavince
3

Critique de Random Access Memories par fayavince

Une dauberie sans nom, symbole du rien que représente les Daft Punk aujourdhui. Get Lucky est un single minable aux relents de funk périmé et sans imagination chantonné par un Pharell Williams sans...

le 15 mai 2013

12 j'aime

5

20 Jazz Funk Greats
fayavince
8

Critique de 20 Jazz Funk Greats par fayavince

Difficile d'aborder l'oeuvre de Throbbing Gristle tant elle est protéiforme. Né sur les cendres du collectif très arty " Coum Transmissions" et emmené par le touche à tout qu'est Genesis P-Oridge,...

le 8 janv. 2012

12 j'aime

2