Laissez-moi commencer par vous dire qu'avant d'aller voir Coco, j'ai dîné chez Mon Coco place de la République (c'était bon d'ailleurs. Je vous recommande le risotto champignons / châtaignes). On fait pas les choses à moitié par ici..
Une fois que vous avez fait abstraction de cette absurdité bien hollywoodienne qui veut que tous les personnages parlent anglais avec un accent et en glissant des mots en espagnol partout alors qu’ils sont mexicains, Coco est un petit bijou d'animation.
Ce n’est certes jamais aussi brillant que Vice-versa, quelques facilités scenaristiques sont là pour nous le rappeler, mais c’est vraiment le haut du panier.
Conte mélancolique teinté d’humour (ou l’inverse) sur la famille, le souvenir, la résilience et le temps qui passe, Coco est surtout un formidable hommage chatoyant et coloré à la culture mexicaine.
Visuellement, on est sans aucun doute face à l’un des plus beaux films de 2017, un cheveu derrière le prodigieux Blade Runner 2049.
Comme le film de Denis Villeneuve, la beauté de Coco nous laisse souvent ébaubi. Mais ce qui n'en finit pas de surprendre chez Pixar, c'est leur capacité à maintenir un haut niveau d'exigence créative et qualitative tout en sortant un film par an. Quand on voit ce que propose la concurrence rayon films d'animation, c'est encore plus admirable.
En 2018, c’est donc toujours du côté de Pixar qu’il faudra chercher pour trouver des univers originaux plutôt que des suites et des adaptations de tout ce que la terre compte de supports (bd, livres, dessins animés, jouets).