Critique de Cloverfield par Socinien
J'aimerais bien savoir qui sont les 168 connards qui ont mis 10 à ce film.
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le 27 mars 2011
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Parlons ce soir de cette odieuse contrefaçon du fantastique Godzilla de mon pote Emmerich (alias Mister Catastrophe). D'ailleurs je ne comprends pas pourquoi Roland n'a pas trainé devant les tribunaux ce plagiat...
Un vilaine bête de 1SL (Statue de la Liberté : unité de mesure internationale des monstres du jugement dernier et autres Némésis radioactives) choisit Manhattan pour bac à sable (même les freaks veulent devenir traders dans la cité la plus hype du monde ENTIER et causer l'effondrement de la bourse... et des immeubles environnants, mais abrégeons cette parenthèse qui s'éternise en divagations d'un humour tout aussi relatif qu'est le goût de son humble rédacteur, bref).
Cependant il serait réducteur de borner Cloverfield à cette audacieuse comparaison. Matt J. Abreeves ne s'approprie qu'une partie de l'encyclopédie du cliché qu'est Godzilla. De l'eau et des bestioles ont coulées sous les ponts et il faut bien suivre les dernières tendances (axiome du yesman).
Adieu donc chercheur timide et chercheuse bombasse en phase de rapprochement, F/A-18 rutilants près au décollage, grand méchant monstre sortant de sa tanière (noté les subtiles métaphores) et l'inoubliable pêcheur du dimanche.
Bonjour héros glossy de sitcom du type "les riches aussi ont des problèmes, et c'est du sérieux, même que Julia trompe Michael avec Brad et...", théorie du complot militaro-terroriste et vidéo-gag amateur!
Ce cocktail, servi court (moins d'une heure trente), a du retour. Servis par une autoroute scénaristique toute nord coréenne et des personnages crétins, nous profitons d'un jeu de massacre jubilatoire. Comme les réalisateurs ont bien fait de ne pas laisser de survivants ! Les effets pyrotechniques de destruction massive nous rappellent ces glorieuses années où nous avions droit de vie et de mort sur nos cités en Lego, que du plaisir en somme. La caméra à l'épaule (démise) est l'évolution logique de ce cinéma catastrophe et joue son rôle immersif et vomitif.
Malgré ces plaisirs sains que procure Cloverfield, la médiocrité globale nous rappelle que nous sommes bien sur M6 en deuxième partie de soirée...
Créée
le 6 nov. 2010
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