Otages de la douleur
Est-ce qu'une accumulation de non-dits et de silences (très parlants) sont obligatoirement une marque de subtilité ? Pas toujours, et c'est bien là que pêche Close, en faisant montre d'une apparente...
le 1 nov. 2022
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Rarement un film aura été aussi tire larme, c’est presque comme si on nous mettez un flingue sur la temps et qu’on nous hurlait « pleurez bordel » , mais le réalisateur a le talent pour nous faire ouvrir les vannes grâce à un savant dosage de blancs et de regards. Sauf qu’au bout de la 7eme scène de pleurniche , on bascule presque dans la caricature. Il y a quand même des moments poignants , surtout concernant le rôle des proches (le frère, magnifique et puis évidement Léa Drucker qui est au sommet depuis Jusqu’à la garde). Le début est d’une niaiserie pas permis et tous les dialogues semblent avoir été improvisés sur le moment tant ca ne paraît pas abouti. D’ailleurs on nous ne nous gratifiera pas d’humour belge mais d’un humour pas drôle , c’est étonnant vous verrez. En résulte une sensation de s’être fait un peu arnaqué par une sensiblerie exacerbé, peu aidé par un scénario de téléfilm qui n’approfondît pas ses sujets, mais on retient tout de même des scènes très fortes.
Créée
le 15 nov. 2022
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