Otages de la douleur
Est-ce qu'une accumulation de non-dits et de silences (très parlants) sont obligatoirement une marque de subtilité ? Pas toujours, et c'est bien là que pêche Close, en faisant montre d'une apparente...
le 1 nov. 2022
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Étrange film que ce Close dont la bande-annonce m'avait immédiatement happé tant le duo est beau et émouvant. Ce superbe duo est joliment montré au début bien que de manière assez maladroite et un peu scolaire (beaucoup de répétitions : toujours le sport, la cour de récréation, etc.). C'est poussif. D'autant que seule la première partie du film m'a intéressée alors qu'elle est intégralement présente dans la bande-annonce. D'ailleurs, l'éloignement des deux garçons est assez raté et tant il est apporté de manière peu subtile. On dirait un film de lycéen tant l'écriture est bâclée.
La seconde partie, consacrée au deuil, fait totalement basculé le film. Tout ce qui en faisait un film assez unique disparait et on trouve un film totalement plat sur le deuil. Cela devient très long. Très peu intéressant. Très quelconque.
Pourtant, la relation de départ est si belle que j'ai quand même, malgré ces très nombreux défauts, une appréciation très positive en ressortant. Même si je garde un goût de gâché tant rien n'est fait de ce superbe duo.
Créée
le 9 nov. 2022
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