Faut pas rater le coche

J'y suis allé en ayant très peu d'infos. Je me suis dit que ce serait un film sur l'homosexualité des gamins, avec une séparation (genre une ellipse) et des retrouvailles. Bah pas du tout. Ou en tout cas ce n'est du tout le thème principal du film.

Le film est divisé en deux parties, clairement inégales dans leur longueur (mais osef de ça). La première est je trouve très risquée mais très bien maitrisée. En effet, j'ai adhéré à leur relation, alors qu'elle est filmée dans un laps de temps très court. La lumière chaude couplé à des dialogues simples, des activités simples m'a bien touché. Et heureusement, car toute la deuxième partie compte là dessus.

En effet, ceux qui n'ont/ne vont pas adhérer à leur relation vont se faire bien chier pendant 2 heures. Puisque le thème principal, et je ne l'ai pas vu venir, est la reconstruction de sa vie après un évènement douloureux (enfin le thème est pas aussi vaste mais c'est pour pas divulgacher).

Or, si nous spectateurs ne sommes pas tristes à l'annonce de la nouvelle, comment pouvons nous comprendre la tristesse de Léo et être un miminum intéressé par sa reconstruction ?

Les musiques font un peu tristes (logique mais bon les musiques qui me dictent trop quelle émotion je dois ressentir j'aime pas trop) mais je les ai bien aimées.

Point bonus pour l'actrice de la mère de Rémi, passer du visage souriant et radieux à celui d'une femme qui semble avoir pris 30 ans de plus et qui "pleure", ça doit pas être facile.

Malgré un scénario ultra simple, aucune "péripétie" ni de retournement de situation, bah on est captivé. Enfin moi j'étais captivé car comme le gosse, je voulais savoir "pourquoi ?" et étant donné que nous étions limité à la vision de Léo, bah c'était pas évident. Et je trouve que le film a habilement répondu à cette question.