Je voue pour Madame Varda une passion étrange, peu connaisseur de sa filmographie je trouve qu'il s'en dégage quelque chose de simple et de malicieux. Il me fallait donc passer par la case "Cléo" et je n'en fus pas déçu !
Varda nous livre un passage de la vie d'une femme, une tranche de vie, de 5h à 7h. Ce qu'on découvre c'est si cette tranche sera décisive pour Cléo. Varda nous amuse de ses stratagèmes en tous genres, l'accéléré, la partition, les chapitres et le travelling.
Sous ses dehors naïfs et romanesques se cache en Cléo une sorte de flamme que les vains atours extérieurs embellissent. Cléo c'est l'ouvreuse de théâtre vers laquelle je vais, Cléo c'est "Lola" en plus jeune, la Lola de Demy, LE Jacques Demy de Varda...
Varda est la bonne fée de la nouvelle vague, la petite bonne femme qui dès son premier film renvoie les plus grands à leurs imaginations, interrogations ...