Notre regard d'occidental sur le cinéma indien a changé depuis Gangs of Wasseypur et surtout The Lunchbox. Au pays de Bollywood, une bonne dose de réalisme social change singulièrement la donne avec une place enfin primordiale donnée aux femmes et à leurs combats (Déesses indiennes en colère, Titli, La saison des femmes). Chanda, une mère indienne, met particulièrement l'accent sur l'éducation et l'inégalité des chances dans une société toujours dominée par les castes. Un sujet que connait bien la réalisatrice Ashwiny Iyer Tiwari, qui signe ici son premier long-métrage. Le film parvient à évoquer la pauvreté et le sens des rêves d'une veuve pour sa fille sans céder au misérabilisme et avec parfois une narration subtile. Mais pas toujours car le mélodrame n'est pas loin et quelques affèteries (ralentis gratuits, chansons sucrées) renvoient à un cinéma plus "facile" et convenu. Et Chanda, une mère indienne, n'a pas non plus l'aisance dans la mise en scène des films cités plus haut.

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le 8 janv. 2017

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