Amis depuis plus de 30 ans, un groupe se retrouve dans la propriété viticole de l'une d'entre elles, en Champagne, afin de fêter l'enterrement de vie de garçon du plus âgé. Mais sa future épouse va se joindre au groupe, et son caractère rigoureusement différent ne va pas plaire aux autres.
Rien de nouveau sous le soleil du film de potes, où on va bien entendu se balancer les vérités à la figure, s'engueuler, s'aimer, mais bien entendu, la morale de l'histoire sera que rien ne vaut l'amitié. Le tout dans la région du champagne, où la région de la Marne a dû mettre la main à la poche pour tourner le film dans de si beaux lieux. Car on a quand même l'impression qu'il s'agit d'une gigantesque pub sur le bienfait et le bonheur de boire du champagne, manque de pot je ne bois pas, ainsi que dans ces multiples plans filmés avec des drones qui montrent les vignes à perte de vue, où brille le soleil couchant. C'est clairement de la carte postale.
Certes, mais que valent les comédiens ? Déjà, j'ai de la peine pour Eric Elmosnino, qui doit avoir le même agent que Idris Elba ou Clive Owen à saboter ainsi sa carrière dans des rôles indignes de lui, car il joue clairement l'intello du lot. François-Xavier Demaison est le lourd de service, et Stéphane De Groodt le fêtard, celui doit se marier, mais qui cache en fait des secrets. Pour les actrices, il y a Elsa Zylberstein (mariée ici à Stefi Celma), Sylvie Testud, Valérie Karsenti, Marie-Julie Baup et la future mariée incarnée par Claire Chust.
J'avoue ne pas avoir grand-chose à dire sur ce film, manifestement réalisé en période Covid, car la quasi-totalité de l'histoire se passe dans une très belle maison, mais je vois ça plus comme une commande pour Nicolas Vanier, plus spécialisé dans les œuvres avec les animaux.
C'est assez peu drôle, on a droit à d'inévitables scènes de beuveries (dont une marrante avec Philippe Chevallier), mais c'est tout de même moins abject que Les petits mouchoirs.
Le niveau de l'humour se situe quand Claire Chust, qui joue une personne gérant des comptes en banque de célébrités, suggère que Sharon Stone a un chien qui pète. Voilà...
Pour tout dire, c'est plus l'expérience dans la salle qui m'a marqué, car j'étais dans une projection où les autres spectateurs avaient entre 70 et plus de 85 ans, et j'étais souvent scié de les entendre rire à gorges déployées, ou alors s'offusquer lors de la présence d'une intrigue lesbienne. Autres mœurs...