Il pleut des cendres sur Quito alors qu'un volcan se réveille. Une métaphore pour évoquer la relation renouée entre un père et sa fille, des années après la fuite du premier. Des rapports difficiles qui dissimulent une révélation qui ne vient que très tard dans le film et qui suscite des interrogations. Il ne se passe presque rien dans Cenizas, qui s'achève au bout de 80 minutes seulement. Le secret entre les deux personnages principaux est définitivement percé même s'il reste l'ombre d'un doute. Dans son minimalisme intégral, le film ne parvient pas à susciter une attention réelle. Trop de non dits, pas assez d'intensité, malgré le sujet. Dommage également que l'atmosphère de fin du monde n'ait pas été davantage exploitée.

Cinephile-doux
6
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le 12 févr. 2020

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Cinéphile doux

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