
À l'instar d'un Woody Allen, Wes Anderson se plaît à revisiter les pays et les réalisateurs européens. Ici il fait halte en Italie, toujours pour Prada. Qu'un réalisateur connu s'arrêter pour faire de lapub et ainsi emmagasiner un peu d'argent,, ça ne me dérange pas. BMW a par exemple triomphé grâce à une mini série menée de main de maître par Clive Owen dans la peau d'un conducteur exemplaire.
Wes rend hommage à ses réalisateurs, oui, mais ne trahit pas pour autant son système. Malheureusement, on le sent beaucoup moins impliqué artistiquement quand il s'agit d'un travail alimentaire, c'est un peu dommage. Ainsi, ce "Costello Cavalcanti" ressemble plus à un embryon de projet qu'à un court métrage terminé. L'idée abordée est intéressante, un peu Freudienne sur les bords, mais traitée torp superficiellement.
Toutefois, l'humour et la mise en scène soignée font de ce petit film un divertissement sympathique. Quoique les seconds rôles, des autochtones, sont un peu trop amateurs.
Bref, une petite pub pas trop mal fichue, mais qui laisse un sentiment de non-fini.