« Cadet d’eau douce » est clairement coupé en deux : la première partie se concentre sur l’arrivée de Willie en ville, avec de la romance : il n’y a pratiquement aucune cascade, ce qui fait que si on attend ça, on s’ennuie un peu, parce que les films avec Buster Keaton on les regarde aussi pour les cascades. La deuxième partie, elle se concentre sur la tempête qui détruira la ville portuaire : des façades de maison, des toits, des bâtiments : absolument tout y passera et là, ça va être évidemment l’occasion de voir Keaton en action pour faire des cascades : il trébuche, il s’agrippe, il saute, des éléments lui tombent dessus, il se sert merveilleusement de son corps élastique tout en gardant toujours son éternel visage impassible alors que les personnages autour de lui sont très expressifs.
« Cadet d’eau douce » est un film qui m'as fait rire surtout au début, avant d'être scotché par les séquences de dévastation et les exploits physiques de Keaton purement impressionnants.
Mais le film n’arrive pas à faire rire et impressionner en même temps, le scénariste aurait pu essayer de mélanger tout cela, puis la toute fin arrive trop vite.
Par ailleurs, Keaton reprend deux choses que l’on voit dans « La maison démontable » : la façade d’une maison lui tombe dessus, à l’exception du fenêtre à laquelle il passe à travers et la tempête.