C'est très difficile d'écrire une critique sur la nouvelle adaptation, cette fois ci pour le cinéma (il faut rappeler que le première adaptation de 1990 était une mini série, destinée au petit écran) du bestseller de Stephen King. Pour y parvenir, je crois qu'il est absolument essentiel de le comparer non seulement avec la mini série mentionnée ci-dessus, mais également au roman du maître de Bangor paru en 1986.

Alors, accrochez vous, parce qu'on est parti pour une longue ballade!

Le bateau livre

La terreur qui n'allait cesser qu'au bout de vingt-huit ans (mais a-t-elle vraiment cessé?), s'incarna pour la première fois, à ma connaissance, dans un bateau en papier journal dévalant un caniveau gorgé d'eau de pluie.

C'est par cet incipit assez célèbre pour les fans du King of horror, peut-être son plus célèbre après celui de la Tour sombre, que débute le roman de Stephen King. Et quel roman! J'ai eu le plaisir de le relire, pour la septième fois me semble-t-il, cette fois-ci à voix haute pour la merveilleuse jeune femme avec qui j'ai le plaisir de partager mes jours, et mes nuits, et à coté de laquelle Beverly Marsh passerait presque pour un laideron, et j'ai encore une fois été émerveillé par la maestria avec laquelle King avait écrit cette histoire.
J'ai bien conscience du fait qu'il est question dans cette critique d'un film adapté du roman de King, et non du roman en lui même, que toute adaptation sera forcément différente de son matériau d'origine, et se doit même de le trahir un peu. Néanmoins, il est peut-être nécessaire de savoir quels sont les techniques narratives, et les thèmes développés dans le roman, car, même si une transposition littérale d'un roman à l'écran n'aurait que peu de sens, les deux médiums ayant des techniques de narrations qui leurs sont propres, il faut tout de même voir si l'esprit du roman à pu être transposé par Muschetti dans son film.
Et pour débuter ce voyage, il faut se demander de quoi est-il question dans le roman de King? Quel est le cœur de ce récit?
Bien entendu on pourrait résumer le roman à son intrigue: une entité monstrueuse venue d'un endroit au delà de notre univers sommeille sous la bonne ville de Derry et sort de son hibernation tous les vingt-sept ans pour se taper un petit gueuleton à base d'enfants en enfilant son plus beau costume de méchant clown. L'entité a également la capacité de prendre la forme qui pourra effrayer le plus sa future victime. Mais même si Stephen King cherche à créer le monstre ultime, la créature métamorphe qui pourra représenter toutes les peurs irrationnelles ancrées profondément en nous et qui nous viennent bien souvent de notre enfance, ce n'est pas dans ce seul aspect horrifique que se situe le cœur de son roman.
On peut même affirmer que, tout comme l'apparence de Clown de Pennywise ne constitue que le déguisement sous lequel se cache sa véritable essence, cette intrigue n'est que le coté cosmétique destiné à attirer les foules pour mieux les emmener dans une histoire qui a plus de choses en commun avec les récits d'enfance de Pagnol ou les aventures de Tom Sawyer qu'en un tour sur une attraction de fête foraine du genre maison des horreurs. L'aspect horrifique du récit fait partie intégrante de la promesse qui nous est faites dés le départ, bien entendu, mais le roman est loin de se résumer à ce seul aspect.

Ça parle de l'enfance, particulièrement de cette période charnière où on est encore un enfant, mais que l'adolescence pointe le bout de son nez, et de la transition de l'un vers l'autre.
Ça parle de l'amitié, des liens qu'on tisse avec certaines personnes et qui peuvent paraître à la limite du mystique à un certain âge.
Ça parle aussi bien entendu de ce que c'est de grandir dans une petite ville typique de l'Amérique de la fin des années 50 et en profite pour brosser un portrait pas forcément reluisant de l'Amérique et de sa classe moyenne.
Mais le roman de King parle surtout de la mémoire, du souvenir, et de la difficulté de se rappeler de son enfance ou de retrouver cette énergie qui n'est pas si éloignée de la magie lorsqu'on est adulte, comme Richie Tozier s'en fait la réflexion: " Cette énergie dans laquelle on puise avec tant de profusion quand on est enfant, cette énergie qui paraît inépuisable, elle disparaît en douce entre dix-huit et vingt-quatre ans pour être remplacée par quelque chose qui n'en a pas l'éclat, loin s'en faut, et d'aussi factice qu'une euphorie à la coke : des intentions ou des buts, peu importe le terme, c'est l'esprit chambre de commerce. Ca se passe sans histoire, la disparition n'est pas instantanée, elle ne s'accompagne d'aucun éclat. Et peut-être, se dit Richie, est-ce là ce qui fait le plus peur."

Cette quête du souvenir de la mémoire, de son passé, de son enfance, trouve son incarnation en forme de résumé dans ce qui sert de conclusion au roman à travers sa dernière phrase :"Il pense que c'est bon d'être un enfant, mais que c'est aussi bon d'être un adulte et de rester capable de prendre en compte les mystères de l'enfance… ses croyances, ses désirs. J'écrirai un jour quelque chose là-dessus, pense-t-il, sachant qu'il ne s'agit là que d'un songe nocturne, d'une pensée née du rêve. Mais il est agréable de s'y complaire quelques instants, dans l'impeccable silence de l'aube, de se dire que l'enfance possède ses propres et doux secrets et confirme notre mortelle condition, laquelle définit tout ce qui est courage et amour. De penser que ce qui a regardé en avant doit également regarder en arrière, et que chaque vie imite à sa manière l'immortalité : une roue. Ou du moins c'est ce que songe Bill Denbrough en ces heures du point de l'aube, après ses rêves, quand il se rappelle presque son enfance et les amis avec lesquels il l'a vécue.“

Le roman pour pouvoir donner cette sensation de lutte avec l'oubli, de cette quête pour retrouver son enfance et sa magie utilise la figure du flashback, mais rapidement enchaîne les scènes du passé et du présent qui se répondent et s'éclairent mutuellement puis finissent par s'entremêler ne formant plus qu'une étrange boucle, une sorte d'écho ou passé et présent se mêlent.
C'est dans cet incessant échange entre passé et présent, entre l'enfance et l'âge adulte, que se situe le cœur du roman de King. C'est la raison pour laquelle il est, en ce qui me concerne tout du moins, si fascinant. Chaque fois que je m'y replonge, je ne peux manquer d'y retrouver également une part de mon enfance, de ses errements, de ses jeux, de ses terreurs au milieu des Terrils du Borinage, fonçant sur mon vélo en compagnie des mes amis d'alors, et ce même si je ne l'ai pas vécue à la fin des années cinquante aux USA. Peut-être parce que l'enfance est un pays lointain que nous avons tous en commun et dans lequel nous avons tous vécu: un pays qui se moque des frontières.

Donc voilà ce qui constitue le cœur de ce récit, et toute adaptation de cette œuvre se doit d'insister sur ces aspects essentiels autant que de restituer ses aspects horrifiques.

Âge tendre et têtes de noix

Et donc la première adaptation de l'œuvre de King ne se fait pas attendre puisque la chaîne ABC s'y colle au tout début de l'année 90, soit quatre ans après la sortie du livre de King. C'est Tommy Lee Wallace qu'on place aux manettes. Le réalisateur s'est d'abord fait connaître comme collaborateur de John Carpenter. C'est à lui qu'avait été confié la mission de réaliser le très étrange troisième épisode de la saga Halloween qui cherchait à donner un sang neuf à la franchise en l'emmenant dans une autre direction que celle du sempiternel retour de Michael Myers, le croquemitaine de service de la franchise. Le film se solda par un échec retentissant, ce qui engendra le retour du retour de la revanche de Myers dans le quatrième épisode. Wallace a également pris la suite du papa de Chucky, Tom Holland, lors du second Fright Night.

Si la mini série de deux parties d'une heure et demi chacune est devenue culte, elle n'en est pas forcément toujours réussie, même si on y trouve quelques éléments positifs à mettre à son actif. Le fait d'avoir gardé la structure en flashback du roman prouve que Wallace a tout de même un peu compris le sens du récit de King. Il faut ajouter à la liste des réussites l' excellent casting de jeunes acteurs, dominé de la tête et des épaules par l'excellent et regretté Jonathan Brandis dans le rôle de "Stuttering" Bill Denbrough et par Seth Green dans le rôle de Richie "Trashmouth" Tozier. Les autres enfants ne sont pas en reste et chacun parvient à fournir une bonne prestation dans leur rôle respectifs.

Le récit parvient également en quelques séquences à restituer le lien qui unit le club des loser. D’abord à travers une séquence de type montage pourtant très académique mais efficace qui nous montre la construction en commun d'un barrage permettant au groupe de se souder, de créer un lien; mais également à travers une séquence de réparation d'un vélo qui accentue le retour en enfance de ces deux adultes en utilisant un montage alterné qui superpose les deux époques rendant la limite entre les deux des plus floue.

Mais c'est bien sûr le grand Tim Curry qui tire la couverture à lui en incarnant de manière assez définitive un Pennywise glaçant, dérangeant, par moments ridicule ou marrant, puis terrifiant et presque obscène à l'écran sans avoir vraiment recours à autre chose que son interprétation.

Toute la partie concernant les adultes est ratée au possible et dans l'ensemble, la série n'explore qu'une petite partie du roman, laissant de coté des passages essentiels comme la double visite à la maison de Neilbott Street, préférant sans doute utiliser les friches et le château d'eau afin de garder une unité de lieu pour incarner l'antre du mal.

Le film reste assez timoré dans son approche de la violence, du sexe, ou de l'horreur. Tout y est aplani pour que ça passe bien à la télévision après le repas du soir.
On se doit parfois d'aller au delà de notre propre nostalgie pour constater que cette première version, malgré son statut culte qui peut s'expliquer par quelques uns des éléments cités ci dessus (et parce que toute une génération a été traumatisée par son visionnage), est tout de même très mal foutue en comparaison du roman, et ne parvient que très rarement à
en rendre la magie, ni à s'approcher de l'atmosphère sombre, délétère, et aussi sale que les égouts de Derry -qui pourraient être vus comme une allégorie de l'inconscient et du ça collectif des habitants de Derry pour les gens qui accorderaient encore à la psychanalyse un peu de crédit, ce qui n'est pas mon cas, puisque je la considère comme une pseudo-science ringarde- qui parcourt l'œuvre de King.

Ça s'en va et Ça revient

Et donc vingt-sept ans plus tard, voici donc la nouvelle version qui débarque avec une hype assez incroyable. Au départ, c'est Cary Fukunaga, le réalisateur de l'excellent première saison de True Detective qui avait écrit le scénario et qui devait se charger de cette adaptation, et pour ceux qui, comme moi, avaient vraiment aimés son travail sur la série de Nic Pizzolato, c'était déjà un gage de qualité et une raison de se réjouir... avant que Fukunaga ne quitte le projet à cause de désaccords au sujet du scénario.
C'est Andrés Muschietti qui reprend le siège de réalisateur et son travail sur Mama laissait toujours augurer du bon. Et puis le film est sorti...

Disons en préambule de cette discussion sur la nouvelle mouture de Ça que ce billet considère les deux parties comme étant un film unique. Je ne compte pas parler du second film dans une critique qui lui serait pleinement consacré.

Au niveau des points positifs, il faut avant tout dire que la photographie, la direction artistique et la mise en scène sont réussies.
Andrès Muschietti apporte une foultitude d'idées visuelles intéressantes, et à ce niveau, enfonce largement la mise en scène très classique et très statique de Wallace.

Il y a de la part de l'équipe une volonté de traiter avec justesse de certains thèmes du roman, tels que le moment de transition entre enfance et adolescence et de la perte de l'innocence qui en découle, ainsi que d'en faire un récit qui parle également d'amitié.

Le soin apporté aux décors, aux lieux de tournage, aux maquillages et aux costumes démontre aussi une grande implication de la part de toute l'équipe de production.

Enfin les acteurs, particulièrement dans la partie qui traite de la jeunesse des protagonistes, démontrent une capacité étonnante à incarner à l'écran les troubles de cette période charnière de la vie.
Sophia Lilis restera sans doute la révélation du casting dans le rôle de Beverly Marsh. On s'attristera un peu pour le jeune Chosen Jacobs, qui ne démérite pas, mais à qui on a plus laissé grand chose à jouer, puisque le personnage de Mike Hanlon n'a même plus le rôle d'encyclopédiste du groupe, rôle qui échoit à Ben Hanscom pour des raisons que je ne m'explique toujours pas.

La partie adulte est moins réussie, sans doute parce qu'elle est également moins forte dans le roman, mais surtout parce que cette alchimie qui relie les membres du casting des jeunes fait défaut aux adultes et puis pour une autre raison, relative à la structure même de cette nouvelle adaptation, sur laquelle nous reviendront plus tard.

Flipper le flippant et la visite en train fantôme maléfique de la maison hantée cauchemardesque sur la foire des ténèbres qui fait peur

Et maintenant, il va falloir aborder l'un des deux aspects principaux qui fout le film en l'air, et pour ça, il faut parler de ce nouveau Pennywise.

Bill Skarsgård a le mérite d'essayer une autre voie pour incarner Pennywise, mais, et je ne sais pas si c'est lui ou la manière dont on le dirige, se plante à force d'en faire des caisses. L'acteur ne parvient jamais à trouver le bon équilibre, tombant le plus souvent dans le grand-guignolesque. Aucun enfant ne pourrait voir ce clown deux secondes sans relâcher tous ses sphincters d'un seul coup avant de prendre ses jambes à son cou! Alors tu penses, récupérer ton bateau ou accepter un ballon, venant de Flipper le flippant bavouilleur au regard de tueur, ça risque pas.

Et c'est d'ailleurs à travers le prisme de ce coté grand guignolesque de Pennywise qu'on peut aborder tout ce qui ne fonctionne pas dans ce film.
Le film est victime de sa volonté de plaire en s'inscrivant dans les gimmicks de mise en scène hérités de Insidious et de Conjuring (mais n'est pas James Wan qui veut) et qui caractérise l'horreur moderne. Volonté de plaire également in s'inscrivant dans la hype eighties de Stranger Things.
C'est Conjuring avec un méchant clown qu'on nous donne à voir, et pour un récit qui cherche à synthétiser un grand nombre d'éléments très divers relatifs au genre horrifique, ne voir le film emprunter qu'une seule voie en adaptant la recette de James Wan, qui plus est de manière un peu fade, est profondément décevant.
Tous les effets sont lourdement appuyés à coup de jumpscare de la terreur ultime des sursauts qui foutent la trouille, et si jamais t'avais pas encore compris que c'est à ce moment là qu'il faut avoir peur, on te fout une piqûre de rappel à coup de Tsoin tsoin qui font peur!
La maison de Neilbot Street a le design d'une maison hantée de fête foraine ne laissant aucune place à l'imagination ou à la subtilité, ni à sa transformation progressive.
Et même quand le film parvient enfin à installer une ambiance de terreur comme lors de cette projection de diapositive, il faut que ce soit gâché par une sortie de l'écran éléphantesque de Pennywise.
Tout continuera à se développer dans la plus grande subtilité jusqu'à la fin, avec comme démonstration ultime, l'affrontement final contre Pennywise à coup de batte de baseball durant le premier film. La fin du second opus parviendra, dans une sorte de tour de force, à être encore plus lourde

J'ai une bonne mémoire, elle me permet d'oublier

La décision de moderniser l'histoire en la faisant se dérouler dans les années quatre-vingt et à notre époque moderne est à la base une excellente idée, mais on a l'impression qu'elle n'a été prise que pour des motifs bassement mercantiles afin de chatouiller dans le sens du poil le spectateur et son portefeuille en reprenant le succès de Stranger Things, et ce jusque dans le casting (mais encore une fois les gamins sont très bien).

Par contre le fait de prendre un récit dont l'essentiel de sa structure, de sa thématique et de son sens est de parler de cette relation entre deux époques qui se font échos dans la vie des protagonistes, de parler de la mémoire et des souvenirs, de parler de l'enfance vu par les yeux d'un adulte; de prendre tout ça, donc, et de décider de le faire de manière parfaitement linéaire dans sa première partie n'est compréhensible encore une fois qu'à travers le prisme du mercantilisme le plus bas: si le film marchait assez, on pourrait avoir un casting de stars pour la seconde partie dans laquelle on vous fourrera du flashback au travers de la gorge jusqu'à ce que vous demandiez grâce.

En prenant cette décision, c'est l'ensemble du récit qui est dénaturé dans ce qu'il cherche à exprimer, et par conséquent, quelles que soient les réussites visuelles ou au niveau de sa direction artistique comme de ses intentions qu'on puisse reconnaître au film de Muschietti, transforme cette adaptation en une attraction d'horreur bon marché de fête foraine.
Je n'ai rien contre les attractions, et encore moins de soucis à l'encontre du cinéma populaire. Il y a quelque chose de noble à simplement essayer de distraire les gens. Mais il y a une différence entre populaire et grossier, et c'est malheureusement ce qui fait toute la différence entre un film d'horreur qui avait les éléments pour être réussi et le résultat obtenu avec cette nouvelle mouture de Ça.
Le premier film reste plus réussi que le second, mais ne parvient jamais à se hisser au delà du passable malgré des qualités visuelles évidentes. Le second opus ne parvient pas tout à fait à être simplement médiocre.

Heureusement pour moi, tout comme s'estompent les horreurs qu'ont vécues les protagonistes de ce récit lorsqu'ils quittent Derry, ma mémoire aura déjà effacé en grande partie les horreurs que j'ai vécues en regardant cette nouvelle mouture de Ça dés que j'ai quitté la salle, ne me laissant qu'avec la vague réminiscence d'un potentiel gâché.

Samu-L
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le 4 août 2023

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