La critique de Ça, sans le mot ça dedans

Stephen King n'a pas encore marqué ma vie, comme il l'a pu le faire pour d'autres et je n'ai pas non plus vus le téléfilm de 90. J'étais donc complètement profane à cet univers et cette l'histoire. Et pourtant j'attendais énormément, ce film, dès sa première bande-d'annonce. L'esthétique proposée semblait différente des films d'horreur modernes et un voyage malsain dans les méandres des peurs enfantines m'a tout de suite attiré. Et alors, est que cela valait le coup ?


Et bien oui. L'ambiance qui se dégageait de la bande annonce est ici décuplée et on a du mal à ressortir de cette descente aux enfers. Ce que propose le film est vraiment magnifique, la violence qu'il possède en lui, couplée avec la tension qu'il met en place donne une atmosphère vraiment unique. La photographie est a tomber ( la scène de salle de bain) et le film est un véritable rollercoaster géant, empruntant même certains codes du jeux vidéos, comme le passage de la maison où est le clown, construit comme des niveaux, enchaînant les scénette terrifiantes.


Le clown, parlons-en, tiens. Pennywise joue beaucoup sur le film. Ce mélange de comique et d'horreur qui émane de lui et ce jeu d'acteur crée vraiment un personnage aussi fascinant que terrifiant. Les enfants jouent, eux aussi, tous extrêmement bien et sont attachants ( Mention spéciale pour Beverly ... mon dieu je l'aime ) renforçant la terreur de les voir, nous spectateurs, face à ce cauchemar ambulant.


Au final, je pourrais encore en parler des heures, sur l'intelligence de certaines scènes, par exemple ( celle de la diapositive, beaucoup montrée dans la bande annonce, prend dans sa forme complète, une ampleur vraiment dingue), mais je voudrais conclure sur des remerciements aux gens dans la salle qui ont criés pendant toute les publicités, et qui scotchés devant le film, ce sont tus.
Cela fait plaisir de voir qu'un film d'horreur un peu originale dans son esthétique arrive à captiver un large public. Et cela ne présage que du bon, autant pour la suite de la franchise, que pour le reste de la production cinématographique.

Herostrate
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le 24 sept. 2017

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