C'est donc ça le film préféré d'Andy. Un film sympathique qui plaira plus aux enfants qu'aux adultes

Ma critique vidéo sur Buzz l'Eclair


Toy Story est une quadrilogie (oui, quadrilogie et non trilogie, désolé les rageux) qui a marqué le cinéma. La saga a su se faire beaucoup de fans avec ses différents long-métrages. A l’annonce de ce long-métrage, on se demandait quel était réellement l’objectif avec ce film de Science-Fiction se concentrant sur le personnage de Buzz l’Eclair. Mais bon, la bande-annonce avait de quoi attiser la curiosité pour aller le voir. Réalisé par Angus MacLane, le réalisateur des court-métrages Toy Story et du court-métrage Burn-E (un robot du monde de Wall-E) ; ainsi que le co-réalisateur du sympathique Le Monde de Dory, que donne ce nouveau long-métrage Pixar ? Malgré qu’il ne soit pas à la hauteur de la majorité des films du studios, c’est tout de même une découverte sympathique dont le ton et les intentions nous sont donnés dès le début. Mais, il a aussi pas mal de défauts dont il faut parler, même si les enfants vont l’adorer.
Et pour ceux qui se demandent, ce long-métrage n’est pas en lien avec le dessin-animé de Buzz l’Eclair et cette critique ne sera pas une comparaison des deux versions.



Positif




  • Buzz l’Eclair (François Civil) est un ranger de l’Espace sur de lui qui est obsédé à l’idée de tout réparer car il se sent responsable de leur crash sur cette planète. C’est un homme extrêmement sûr de lui qui a tendance à travailler en solo car il ne compte que sur ses propres capacités sans se fier à celles des autres. Il a beau ne pas être attachant par sa personnalité au début, c’est un personnage principal qui se tient bien et qui nous donne envie de nous intéresser à lui pour son évolution à travers ce qu’il va croiser. Plus le long-métrage avance et plus il deviendra attachant avec de l’humanité et moins d’obsession personnelle.
    Sox (Michaël Gregorio) est un petit chat robot qu’Alisha a programmé pour veiller sur Buzz. C’est un personnage qui arrive à être drôle, utile et attachant à la fois quand on voit tout ce qu’il sait faire. Surtout que, même si c’est un robot, il a des manières de chat qui le rendent réellement mignon. Après, c’est aussi la meilleure aide dont Buzz avait besoin dans cette mission.
    Izzy Hawthorne (Lyna Khoudry) est la petite-fille d’Alisha et elle rêve de devenir une ranger de l’espace malgré qu’elle ne soit encore qu’une débutante. Malgré ça, elle a appris à survivre sur cette planète avec ses compagnons. C’est un personnage attachant par sa personnalité et, malgré qu’elle soit débutante et qu’elle ait du mal avec certaines choses, on arrive à avoir de la peine pour elle et à ce qu’elle réussisse à accomplir son rêve.
    Alisha Hawthorne (Maïk Darag) était la commandante de la base et la meilleure amie de Buzz l’Eclair. C’est une femme qui, malgré l’envie de réussite de Buzz, a toujours voulu veiller sur lui et voir le bon coté des choses malgré cet incident. C’est une femme réellement attachante, on comprend pourquoi Buzz l’appréciait autant.


  • Zurg (Jean Barney) est un Empereur dominant la planète avec une armée de robots et qui semble être obsédé à l’idée de poursuivre Buzz mais pourquoi ? Quand on découvre sa véritable identité, on est surpris mais ça fonctionne bien avec le développement qu’il a. Et sinon, ils ont réussi à rendre Zurg menaçant et stylé ! Là où la version de Toy Story 2 était une parodie de Dark Vador qui fonctionnait et où la série Buzz l’éclair en a fait un méchant drôle mais menaçant, ici on a un méchant qui se veut 100 % sérieux. Alors oui, ça fera assez bizarre vu que l’humour a toujours été lié à Zurg en plus de son coté sérieux mais n’avoir gardé que le sérieux du personnage en lui faisant des origines, c’est aussi une bonne chose (même si une des phrases de Toy Story 2 passera moins bien maintenant, sauf si Zurg avait menti à Buzz, ce n’est pas improbable).


  • Après une manœuvre de pilotage ratée, tout l’équipage du vaisseau se retrouve coincée sur cette planète hostile. Les années passent et les tentatives de former un nouveau cristal capable de supporter la vitesse lumière se font de plus en plus rares. Buzz l’éclair continue d’espérer mais, lors de son dernier vol, il découvre un endroit différent de ce qu’il a connu, notamment avec l’arrivée de Zurg et son armée de robots qui veulent détruire le bouclier protégeant la ville. Comment Buzz va t-il se sortir de là et arrivera t-il à ramener tout le monde ? En soi, c’est une histoire qui se tient bien et qui nous donne envie de savoir comment Buzz va s’y prendre vu qu’il veut arranger les choses à tout prix.


  • Le long-métrage démarre en nous expliquant que ce long-métrage est le long-métrage préféré d’Andy (l’enfant de Toy Story) et que c’est pour ça qu’il voulait un jouet Buzz l’Éclair. Suite à ça, l’introduction du long-métrage est l’exploration de cette nouvelle planète par Buzz et Alisha avant que la tentative de fuite se passe mal et que Buzz s’en veuille d’avoir échoué. C’est une introduction assez intéressante qui nous donne déjà le ton de ce long-métrage et qui nous donne envie de savoir par quel moyen ils vont réussir à partir de cette planète.


  • Les messages de ce long-métrage sont assez surprenants mais fonctionnent bien. Échouer ne veut pas dire que tout est perdu, il faut savoir décrocher de son objectif et se concentrer sur ce qui est le plus important, il faut apprendre à faire confiance en ses coéquipiers, il faut croire en soi pour surmonter ses peurs et ses doutes… Bref, il y a plusieurs messages intéressants à suivre dans ce long-métrage, que ce soit pour les enfants ou les adultes.


  • L’univers de Buzz L’Eclair est un univers qu’on connaissait déjà un peu avec le dessin-animé, mais là, ça aborde l’univers sous un autre œil et ça le rend tout aussi fascinant. L’univers de ce long-métrage est assez beau quand on voit les environnements de cette planète ainsi que les différentes créatures qui la composent, qui sait ce qui pourrait se trouver sur les autres planètes.


  • En terme de symbolisme, il y a pas mal d’éléments qui fonctionnent. On a la mission pour Buzz qui est son seul objectif, on a Sox qui représente le dernier lien que Buzz a encore avec son amie Alisha ou même ce que représente l’Empereur Zurg pour Buzz en apprenant la vérité. Enfin, on peut dire que le symbolisme de ce long-métrage est réellement efficace.


  • On a une belle relation amicale qui se créait entre Buzz et Izzy. L’un est sûr de lui et apprend à mieux la connaître pour croire en elle afin qu’elle atteigne ses objectifs et l’autre tente d’aider au mieux Buzz malgré qu’elle soit encore inexpérimentée et qu’elle aimerait devenir une vraie ranger de l’espace. C’est une relation assez intéressante qui se développe ici.


  • Évidemment, les scènes d’action sont les scènes qu’on retiendra le plus dans ce long-métrage. Toutes les scènes d’action sont bien travaillées dans leur mise en scène et c’est un vrai plaisir à voir. En même temps, quand on sait que ce film était le préféré d’Andy quand il avait 10 ans, ce n’est pas étonnant de voir des scènes d’action aussi prenantes.


  • Les évolutions les plus intéressantes à suivre dans ce long-métrage sont celle de Buzz par rapport à son envie de toujours tout faire tout seul et d’Izzy qui a des peurs et des doutes qu’elle doit surmonter pour réussir à devenir une ranger de l’Espace comme elle aurait voulu. Dans les deux cas, ce sont des évolutions intéressantes à suivre.


  • La mise en scène a été soignée et ça se voit. Quelle que soit la séquence qui nous est montrée, on sent qu’elles sont travaillées par une mise en scène très soignée, surtout dans des moments qui se veulent un peu tragiques avec les lumières et les ombres. Non vraiment, la mise en scène est un des meilleurs points de ce long-métrage.


  • Il y a pas mal de références qu’on fait attention à ce qu’on regarde. Par exemple, on a la première fois qu’on voit Buzz qui explore la planète et qui ne manquera pas de nous rappeler une scène connue de Toy Story. Les références sont vraiment sympathiques à voir pour le coup quand on y fait attention.


  • Les costumes sont assez qualitatifs dans leur ensemble, surtout la tenue de Ranger de l’Espace qui rend très bien dans ce long-métrage (même si j’ignorais qu’elle existait en plusieurs couleurs). Mais bon, on peut dire que les costumes sont assez qualitatifs dans l’ensemble.


  • L’animation n’est peut-être pas la plus belle qu’on ait eu pour un film Pixar mais ça ne l’empêche pas d’être de qualité. En effet, que ce soit dans les dessins, dans la fluidité des mouvements ou dans la vie de l’univers qu’on y voit, c’est une animation bien travaillée.


  • On pourrait penser que ce long-métrage est prévisible mais, en vérité, il a pas mal de moments assez inattendus qui fonctionnent bien. On ne va pas les spoiler ici mais il arrivera que vous soyez surpris plusieurs fois, notamment sur l’identité de Zurg.


  • La dichotomie entre Buzz et Zurg est plutôt pas mal, notamment dans le développement de chacun et quand on se rend compte de la vérité. On ne peut pas vraiment en parler sans spoiler mais la dichotomie entre eux est réellement efficace ici.


  • La fin n’est pas exceptionnelle mais c’est une fin qui marche après tout ce que Buzz et ses amis ont traversé. Honnêtement, c’est une fin qui paraît simple mais c’est une fin qu’ils ont amplement mérité, surtout avec les évolutions de certains.


  • Les musiques s’en sortent bien dans ce long-métrage. La majorité des musiques sont réussies et fonctionnent bien avec ce qui se passe à l’image. Franchement, les musiques sont un très bon point de ce long-métrage.


  • Les décors sont assez jolis dans leur ensemble. Que ce soient les différents décors de la planète, ceux de la base ou ceux du vaisseau de Zurg, on sent que les décors ont été travaillés comme il se doit.




Négatif




  • La majorité des personnages qu’on voit sont des personnages qui passent juste en coup de vent dans une ou plusieurs scènes (sauf Alisha, Sox et Izzy qui ont un vrai rôle à jouer). Cependant, il faut qu’on parle de Mo (Tomer Sisley) et Darby (Chantal Ladesou). Ce sont deux compagnons qui font partie de l’équipe d’Izzy et ce sont des rejetés parce que l’un est très lâche et maladroit et l’autre est vieille et obsédée par les explosions. Malgré qu’ils aient leurs moments utiles, ce sont des personnages un peu clichés qu’on voit comme des nuls et qui vont se révéler plus utiles qu’on pourrait le croire. Après, ils sont là pour essayer de rendre l’humour meilleur mais à aucun moment Mo et Darby ne parviennent à être drôle. Après, ils sont quand même caractérisés mais ces deux personnages auraient peut-être mériter un meilleur développement, notamment avec Buzz l’éclair qu’ils auraient pu voir comme leur idole mais dont il voit la vantardise et la solitude qu’il aimerait avoir (juste une idée comme ça même si ça aurait été trop classique). Enfin bref, ces deux personnages ne sont pas mauvais mais ils auraient mérité un meilleur traitement que d’être juste des comic-reliefs utiles à un ou deux moments (surtout que Sox est plus drôle et attachant qu’eux).


  • Avant toute chose, énorme respect pour François Civil qui est un très bon acteur Le Chant du Loup, Deux Moi, Mon inconnue, BAC Nord… Cependant, le métier d’acteur et du doublage n’est pas totalement pareil. Pixar a souvent eu des choix intelligents en terme de casting VF, mais là, c’est à se demander pourquoi ils ont choisi François Civil. Il essaye de doubler le personnage comme il se doit mais on sent qu’il a du mal dans certaines séquences. Et puis, quand on entend les premières bandes-annonces, on devait avoir Adrien Antoine pour faire Buzz (qui collait super bien au personnage en plus). Mais bon, comme pour La Belle et la Bête, Adrien Antoine ne sera pas de la partie, ce qui est un immense regret. Après, le reste du casting s’en sort dans leurs rôles. Et ne commencez pas avec On aurait préféré retrouver Richard Darbois parce que, certes, il a toujours fait Buzz l’Eclair dans le dessin-animé et la saga Toy Story mais là on a un Buzz plus jeune. Et honnêtement, Richard Darbois a beau être une légende du doublage qu’on adore tous, moi y compris, une nouvelle version nécessite forcément une nouvelle voix.


  • Dans l’introduction, il est difficile de savoir si c’est un moment rallongé ou un moment inutile. Évidemment, cela concerne le stagiaire accompagnant Buzz et Alisha pendant l’exploration de la planète, Featheringhamstan (à vos souhaits) est le stagiaire du groupe qu’on ne voit que dans cette séquence et qui ne sert à rien à part faire une blague avec ses yeux de cocker. A vous de l’interpréter comme vous le pensez mais, que ce soit un personnage dispensable ou un humour un peu trop étendu pour rien, ça reste un moment non nécessaire du long-métrage (même pour montrer que Buzz est une tête de mule).


  • Il y a une scène un peu étrange dans ce long-métrage, c’est lié aux insectes de cette planète. On a Buzz qui a réussi à se camoufler et qui avance mais il fait sortir Sox du scaphandre et celui-ci devient alors visible mais les insectes ne le captent pas. Et le pire, c’est qu’ils devraient comprendre que Sox est sur quelque chose, à moins qu’ils ne soient extrêmement idiots vu qu’ils ne font même pas attention aux voix des personnages. Et sinon, il y a une autre incohérence discutable mais on reviendra dessus en partie SPOIL (PARTIE SPOIL pour plus de détails).


  • L’humour de ce long-métrage se veut beaucoup trop enfantin. Certes, ça s’adresse surtout aux enfants mais il peut arriver qu’un film destiné aux enfants arrive à faire rire des adultes (comme Lego Batman). Mais là, l’humour n’est réellement pas drôle, il n’y a qu’à quelques moments qu’on peut sourire ou rigoler mais pas devant la majorité des blagues qui sont oubliables. Après, le personnage qui fera le plus sourire, c’est Sox qui malgré son ton de robot arrive à apporter un sourire sincère à certains moments.


  • Question émotion, le long-métrage a essayé certaines choses avec une bonne mise en scène mais, malheureusement, l’émotion n’est pas si excellente que ça. Malgré les belles tentatives de ce long-métrage, il n’y a pas un seul réel moment où on se sent si impacté par ce qui se passe. Après, c’est sans doute parce qu’on a déjà vu des scènes plus touchantes dans des anciens Pixar mais ça fait que l’émotion n’est pas totalement prenante.


  • On ne croit pas à la tension de ce long-métrage. Malgré le coté SF bien géré, c’est une tension à laquelle on arrive pas à croire quand les personnages sont en danger, surtout quand ces personnages ne nous intéresse pas. Donc non, il n’y a aucune réelle tension qui fonctionne ici.


  • Sachez qu’il y a trois scènes post-génériques et que les deux premières sont totalement dispensables. Autant la dernière valait le coup d’attendre un peu, autant les deux premières sont juste une perte de temps au même niveau que certaines scènes post-génériques du MCU.



!!! PARTIE SPOIL !!!


La première scène post-générique nous montre juste le dernier amiral remplaçant Alisha qui regarde ses papiers et vante avec une phrase l’efficacité du bouclier laser qui vient de tuer un insecte qui passait par là. Clairement, cette scène était dispensable et n’avait aucun intérêt à être mise, même pour une scène bonus.
La deuxième scène post-générique nous montre le robot du campement que Buzz a découvert qui continue d’expliquer la route et qui vient de se rendre compte qu’il est tout seul depuis des heures. Déjà, c’est triste d’avoir abandonné ce pauvre robot qui vivra isolé tout le reste de sa vie, mais en plus, ça n’a aucun intérêt non plus. On dirait juste une scène bonus pour tous ceux qui se demandent Que devient le robot de ce campement ? alors qu’on en a rien à faire de lui.
Et enfin, la troisième scène post-générique nous montre le robot Zurg qui a les yeux qui s’allument à nouveau. Certains diront que c’est un détail mais, honnêtement, c’est la seule scène qui en vaut la peine. Même si elle est plus là pour placer une porte ouverte sur une suite potentielle, ça reste la seule scène post-générique qui marche et ce malgré qu’elle soit devenue très classique.


Comment ça se fait que la voix du Buzz du futur n’est pas la même que celle du Buzz qu’on connaît ? En fait, on apprend que Zurg est une armure robotique qu’un Buzz d’un autre temps a confectionné et qu’il recherche le cristal pour accomplir sa mission officielle. Mais quand on écoute, on entend que Buzz est doublé par François Civil et que Zurg est doublé par Jean Barney. Une voix différente quand il est dans son armure, ça passe, mais une voix aussi différente de sa version jeune quand on entend sa vraie voix, c’est un détail qui passe un peu moins. Mais bon, ce n’est pas un gros problème en soi, juste un détail un peu perturbant.


Chaque fois que Buzz tente un voyage, il garde le même âge mais 4 ans s’écoulent sur la planète. Au début, on pourrait croire que ce n’est rien mais ça lui a empêché de voir plus souvent sa meilleure amie (à tel point qu’il n’aura même pas pu lui dire adieu avant sa mort). Et cette séquence fonctionne bien, surtout dans le développement de Buzz qui doit comprendre qu’il ne profite pas assez de la vie et qu’il est trop obsédé par sa mission (justement parce qu’il veut toujours tout réussir).


Un détail qui n’est pas mauvais mais assez étrange, qu’est ce que c’est que cette nourriture que mange Buzz ? On ne parle pas du sandwich inversé où le pain est à la place de la viande et la viande du pain mais de la nourriture qu’il mange quand il revient de sa mission pour la première fois. Si quelqu’un sait ce que c’est, n’hésitez pas à venir le dire parce que ça n’a pas l’air très bon (même si ça se réchauffe de manière pratique).


Apparemment, Buzz n’était pas très doué quand il est entré dans l’Académie et c’est parce qu’Alisha a voulu croire en lui qu’il a fini par devenir un des meilleurs rangers de l’espace, c’est beau. C’est en ayant quelqu’un qui croit en lui qu’il a fini par réussir.


Au final, ce long-métrage sur Buzz L’Eclair est sympathique mais sans plus. C’était un projet assez inattendu sur le papier et qui fonctionnera surtout pour les principaux concernés, les enfants. Les adultes arriveront aussi à trouver leur compte mais uniquement si vous aimez la Science-Fiction et que vous ne vous attendez pas à ce que ça soit au niveau de Toy Story. On a une bonne mise en scène, une histoire qui se tient, un univers joli et intéressant à découvrir, des personnages principaux bien développés et des musiques de bonne qualité. Après, il est vrai que l’humour est lourd et ne plaira pas à tout le monde (sauf aux enfants), que l’émotion n’est pas aussi forte qu’on aurait pu le croire et que les personnages secondaires sont inintéressants. Mais bon, malgré ses défauts, c’est tout de même un long-métrage qui saura se faire apprécier et qu’il est conseillé de voir en famille. Pour ma part, j’avoue que je ne m’attendais à rien mais que j’ai apprécié le film en tant que film de SF avec Buzz l’Éclair en vedette. Et même si il m’a donné envie de revoir la saga Toy Story, je ne manquerai pas de le revoir également.

FloYuki
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le 27 juin 2022

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