Alors qu'il est enterré vivant, Ryan Reynolds nous resserre son sempiternel jeu habituel à base de "fuck" et de "shit".
Je n'ai pas une grande estime pour l'acteur qui peine vraiment à trouver grâce à mes yeux, j'avais espoir que dans un registre plus intimiste comme celui du huis-clos il parvienne à se libérer un peu de son carcan habituel. Cet espoir a été balayé en cinq minutes, l'acteur gesticule dans tous les sens et maudit le monde à tout va comme il le fait souvent. Pourtant le film semblait prometteur et laissait quelques belles perspectives en terme de tension. Seulement voilà, si on ne quitte effectivement jamais le cercueil, la mise en scène ne gagne pas pour autant en inventivité. Idem pour le rythme qui traine un peu en longueur sur les une heure trente. Une scène avec un serpent en particulier vient parfaitement illustrer cela, comme si elle n'était présente que parce qu'il fallait meubler. Le problème c'est que tout le film est un enchaînement de ce type de séquence.
Il en résulte donc un huis-clos mou du genou et un peu bête sur les bords. Dommage car le potentiel était bien là.