A la croisée des chemins pour une recherche efficiente de Borat favorisant les liens interculturels,

Ambassadeur occidental pour une étude Boratéique dans le village de Kukçek, je pars quelques semaines pour ce cher pays : Niiiiice ! Graaaand Succès !!!!!
The search of Borat begin.


Les gens de la capitale, Astana, sont peu accueillant. Il ne font même pas l'effort de parler Français et leur grosse voiture puante ne sont même pas françaises... Comme pour le chemin de Compostelle je leur demande le chemin de Kukçek. Les Kazakhs m'indiquent la route du Sud, où je pourrai trouver victuailles, femmes et enfants de tout âges. Je tiens le bon bout ! Sur la route je croise une boutique branchée où le maillot de bain de Borat est en vitrine pour la modique somme de 1 000 Tenge. Malheureusement, ce magnifique une pièce n'est pas vendu avec Borat. Cela donne une idée de la société de consommation dans lequel le Kazakhstan se trouve ! Limité.


Complètement perdu et désespéré de voir dans quelle situation culturelle se trouve ces Kazakhs, je trace la route comme un rail en Colombie. Ils n'ont même pas la notion d'argent puisqu'ils payent leur 300g de choucroute avec des bananes (noires d'ailleurs!) du bazar local. Aucune notion de l'argent et même pis encore : de la nourriture ! Quelle est la valeur infiniment grande d'une choucroute face à celle de bananes (noires) du bazar au nom (non seulement) imprononçable et inécrivable (oui je persiste!). Car il faut dire que Borat et toute sa bande ont pris soin d'écrire différemment que le français ! Quelle idée nauséeuse....


Je disais donc que le rapport à l'argent est complètement différent puisqu'il existe, il est même. D'où ces phénomènes assez étranges que l'on peut observer partout dans le pays : Les Kazakhs installent des billets de banque devant leur seuil de porte afin que cela dissuade les populations juives de rentrer. Oui les Kazakhs sont Juivophobes.


Après avoir passé quelques jours dans la capitale pour rechercher ce Cher Borat, je pars seul avec ma liberté de penser. Après avoir mangé un panini Kazakh je vais en direction du Sud. Et à ma grande surprise, le chemin n'est pas ferré. Le Routard me dit qu'il est assez commun d'observer quelques espèces rares, telles que des chimènes ou des badis, qui viennent du sud.


Revenons à nos boeufs;
Borat reste introuvable, je continue ma recherche en discutant avec des Kazakhs pendant mon voyage en bus. Cela dans des conditions insoutenables : assis dans un siège ! C'est pour dire....
Mes voisins de derrière tentent de communiquer avec moi, dans une langue qui m'est totalement étrangère (certainement du romanoyen ou du rastaquouerien...), je me retourne et leur montre la photo. La femelle Kazakh tente de me faire comprendre que ce "Borat" est "absurde" et est une insulte pour le Kazakhstan. J'acquiesce en lui mettant du chatterton sur la bouche. Son mâle Kazakh a lui un discours totalement différent (c'est la preuve d'une diversité dans la sphère démocratique Kazakh!) puisqu'il me fait comprendre que "Borat" est une honte pour la nation Kazakh est que tout est faux. Devant leur degré de connaissance du Français, la discussion s'est arrêté là. On ne peut être sur la même longueur d'onde culturelle entre un Franças issu des Lumières et un Kazakh issu des chiasses des Goulags Russes, comprenez...!


Dépité de connaitre ce qui se dit sur cet homme (pourtant brillant selon mes recherches), je descend du bus après avoir bailloné ces objecteurs Kazakh. Je me trouve un motel dans le sud Kazakh. Les lits sont bien présents. L'interphone également mais il convient d'appeler par téléphone le gérant du motel pour qu'il puisse m'ouvrir la porte. "C'est grand succès" me disent-ils. Soit.


Aujourd'hui, le service de chambre vient me voir pour m'annoncer une triste nouvelle. Ma copine a été retrouvée avec son ongle cassé dans l'oreille gauche. Sa vie est entre la vie et la vie. Mon coeur balance entre la volonté d'écouter "Chienne de vie" de ce célèbre Youn ou de regarder "Amours chiennes". Il se balance un peu trop et je passe donc à l'action : je me masturbe devant le bonsaï du motel. Les voisins écoutent "La France" de Michel S.. Grand patriote que je suis, mon coeur frétille, mes doigts de pieds tombent, je me sens lépreux face à Michel.


Revenons à nos dindons;
Je décide donc d'amplifier mes recherches et organise des assises afin de retrouver Borat.
De nombreux participants participent en s'exprimant au participe présent. Parmis eux :
Une enculée (comme aime le rappeler Borat) d'Ouzbek, un Kazakh, un Allemand, un Français et trois Ukrainiens. Autant dire que la communauté internationale a été saisie pour cette quête. Pendant cette table triangle, Arthur prend la parole et invite chaque participant à prendre la parole. Personne ne l'oublie. Des solutions sont apportées afin de faire face à cette crise et un avis unanime : Borat est présent partout au Kazakhstan mais reste introuvable. Le dictateur compte sur nous pour enrayer la réputation de son pays.


Modifications : Remplacez "dictateur" par " Président de la République Kazakh, père du peuple, admiré du monde et des Kazakhs". Cela fait suite à une demande du Ministère de la Liberté Kazakh, sous proposition du Ministère des Vaselines Etrangères Russe.


Les propositions fusent.Les Ukrainiens espèrent faire de Borat la vitrine touristique du Kazakhstan tandis que le Kazakh propose de tuer Sacha Baron Cohen. L'Allemand rigole et la Ouzbek tente de comprendre ce que l'on dit. Quant à ce putain de Français, il se dit qu'il sera intéressant de retranscrire ça.Bref.


Le lendemain, un drame survient. Une horde de Amish Kazakh envahie le Kazakhstan et ont eu pour ordre de démonter toutes les ailes d'avions dû à une pénurie d'arbre, afin de s'en faire des clôtures pour leur bétail. Résultat, le Ministère des Affaires Extrêmes Français me dit qu'il est temps de rentrer : mes nuits sont en danger. Aucun avion n'est disponible et ils me préconisent de rentrer à la nage, grâce à mon monokini Borat Le trip prend faim.


The search of Borat continue...


Cet article n'est pas contractuel et j'emmerde les emmerdeurs emmerdés d'un certain humour gras et noir. Il se peut que vous ayez une expérience différente lorsque vous irez au Kazakhstan...

JulP
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le 16 oct. 2015

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JulP

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