Je suis allé voir Bones and All sans rien connaître au sujet abordé, la seule chose que je savais était et qui me donnait envie de le regarder était Thimothée Chalamet, et ce film m’a laissé un arrière-goût amer.
On suit nos protagonistes dans un genre de road-trip à la Bonnie and Clyde, mais sous un thème très étrange qu’est le cannibalisme. Quand on commence le film avec une scène de ce genre alors qu’on ne s’y attend pas, ça créée un moment qui met assez mal à l’aise. Mais malgré tout, l’histoire reste assez accrocheur pour ne pas se sentir trop mal devant certaines scènes choquantes.
Le film reprend les codes des années 80 dans ses décors et essaye de paraître le plus réaliste possible et réussi à le tenir tout au long du film. Les personnages sont présentés comme ayant une malédiction qui fait qu’ils sont obligés de manger, comme le ferait un vampire avec le sang.
Thimothée Chalamet et Taylor Russel ont chacun des personnages bien travaillés possédant tous leur propre histoire avec des backgrounds différents. Et il est plaisant de suivre l’évolution de leur pensé tout di long de leur road-trip.
Les plans sont bien travaillés et nous font voyager en même temps que les protagonistes. De plus, les scènes de cannibalisme font plus vrai que nature et rendent très bien à l’écran. Ces scènes rendent tellement bien, qu’elles peuvent donner pour certaines un sentiment de mal à l’aise sans être gênante.
Malgré un thème perturbant, Bones and All revisite une variante des amants maudits qui peut laisser un goût amer dans un premier temps, avant de montrer des passages plus profonds.