Débats et ébats sexuels en 69 pendant une heure quarante qui en fait bien trois ou quatre... Un vrai film peine-à-jouir....

Natalie Wood et Robert Culp se tapent un séminaire sur la liberté sexuelle, ça bouleverse leur vie et ils essaient de convertir leurs amis Elliott Gould et Dyan Cannon, que non, ce n'est pas sale...

Description particulièrement abominable d'un monde de gros bourgeois se croyant libérés, il ne se passe presque rien, les conversations soporifiques s'enquillent plus souvent que les corps, Robert Culp représente le type de mâle le plus hideux que j'ai pu voir avant l'arrivée de Michael Douglas et la blondasse est vomitive.

Heureusement, Natalie se promène souvent en petite tenue, Elliott aussi, et ça enlève une grande partie de la douleur.

La mise en scène est très respectueuse du film, parfaitement agaçante, et les costumes sont d'époque, ce qui fait mal à mes yeux sensibles et explique peut-être l'interdiction au moins de 18 ans de sa sortie française...

J'ai mis six mois à le finir celui-là, par petits bouts, et le pire, c'est que ce film possède vraiment quelque chose de fascinant... Je suis resté scotché pendant toute la fin à Vegas sur "What the World Needs Now Is Love" de Bacharach par Jackie DeShannon, mais c'était probablement la gueule de bois...
Torpenn
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le 10 mars 2012

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