Blue Jasmine par EngineNr9
Un Woody Allen, c'est toujours un p'tit événement. Alors en sortant de la salle, si je devais résumer ma pensée pour que les gens se fassent une idée avant de payer chèrement leur ticket pour voir Blue Jasmine, ce serait du genre.. "On se fait un peu chier, non?"
Dans ce film couleur jaunâââtre, agrémenté d'une bonne petite BO comme on les aime chez Woody, on retrouve pas mal d'ingrédient qui en général font sa bonne soupe : Un personnage féminin troublé (et qui trouble), quelques petites scènes de ménage, grosse importance des dialogues, ect... Mais tout cela est assez fade, manque de sel. Je m'explique ?
1) Les seuls moments ou j'ai souriâdé un peu c'est quand le Mr Rosetti de Boardwalk Empire jouait l'italien bourru, viril et plutôt franc.
2) Emotion? Zero. Pourtant on est confronté tout le film à une prestation impressionnante de la petite Kate qui n'en finit pas d'éblouir son monde jouant avec la dépression, folie, joie, sincérité avec une dextérité digne du cirque Bouglione. J'ai essayé tout le film de plonger dans cette histoire, d'essayer de ressentir quelque chose pour Kate la dépressive, ou pour sa sœur plus naturelle mais tout autant déséquilibrée, mais rien ne vint.
Le film n'en est pas mauvais pour autant, mais la ou j'ai aimé Hollywood's ending, Scoop, Whatever works, l'autre avec le type d'American Pie (désolé, j'ai un trou) avec leur simplicité mais leur côté charmant, facile à suivre et distrayant, ici j'ai coincé. Peut-être que ça passera pour d'autres et qu'ils auront le p'tit faible comme j'en ai eu pour les films précités.
L'affront de To Rome with love me sera quand même passé. Bon appétit!