Joe Hill semble marcher sur les traces de son pére tant ses nouvelles, romans et autres écrits commencent à être de plus en plus adapté. Le résultat de celui-ci ?
Finney SHaw est un jeune garçon intelligent, mais timide, souvent protégé par sa soeur ou son ami Robin. Mais un jour, il est kidnappé par L’attrapeur, un type fort peu agréable qui l’enferme dans un sous sol. Par le télé^hone, il va alors entendre les voix des enfants kidnappés avant lui, puis tués, qui vont le guider pour s’en sortir…
Et on retrouve évidemment du King là dedans. Mais ce sera dévalué les qualités de Joe Hill, mais aussi de Scott Derrickson et de son équipe que de s’arrêter là. Joe Hill retranscrit son époque, et il le fait bien. Et surtout, avec Ethan Hawke, l’équipe du film a trouvé un méchant parfait. Bluffant même. Plus massif qu’on ne le pensait, sa présence est aussi effrayante que les quelques (mais rares) jump scare d’un film plus angoissant qu’effrayant. Black Phone ne cherche pas à vous faire hurler de peur mais à insinuer une stuation en vous et il le fait plutôt trés bien !
D’autant plus qu’il profite aussi de deux jeunes acteurs sacrément doués et de seconds rôles parfait dans leurs rôles (dont James Ransone et Jeremy Davies). Alors certes, l’émotion est parfois un peu lourde, les avancées de l’intrigue pas trés subtiles, mais le résultat est à : Black Phone est plutôt une jolie surprise. Ce n’est pas le meilleur Derrickson mais il sait nous faire plaisir !