à trop vouloir en faire, Mike Mills finit par ennuyer
Second long-métrage pour Mike Mills qui s'est inspiré de sa propre vie pour nous raconter ce drame intimiste et à la fois romantique. Beginners (2011) brasse une multitude de sujets, ce qui peut avoir des effets néfastes à la longues (bien que le film dure un peu plus de 100 minutes, on est rapidement lassé). Traitant à la fois de la mélancolie, de la solitude, de l'homosexualité, des maladies incurables, de la crise de la quarantaine et de la relation père-fils, si le film s'avère émouvant et touchant, c'est surtout grâce à l'excellente interprétation de Ewan McGregor & Christopher Plummer (à 72 ans, ce dernier est irrésistible dans le rôle du père de famille qui à 75 ans fait son coming-out en annonçant son homosexualité). Quant à Mélanie Laurent, elle apporte de la fraîcheur et un brin de romantisme à la française qui colle parfaitement bien à la relation ambiguë que vivent les deux personnages principaux. Mais à trop vouloir en faire, Mike Mills finit par ennuyer et on ne peut s'empêcher de faire un parallèle entre Gigantic (2008) & (500) jours ensemble (2009), deux autres productions du cinéma indépendant américain.