Attirée par Ewan McGregor qui parle à un chien je ne savais pas dans quoi je m'embarquai. Le style et l'ambiance du film sont assez vite posés et il est évident que même si on décroche quelques sourires on en est pas moins basculé dans un univers morose où la lenteur fait office de rythme au risque de perdre le spectateur.
Pour ma part je trouve le choix de Mélanie Laurent peu approprié, non pas que l'actrice ne sait pas se défendre mais j'y aurais vu une figure plus charismatique dans le rôle de l'amante afin de pousser le spectateur à plus suivre l'histoire.
Christopher Plummer gay est impressionnant mais ce n'est pas le sujet principal du film. Car celui-ci se révèle plus triste, un homme à l'aube de ses quarante ans, qui n'a plus de parents et qui a du mal à se fixer dans des relations, amicales et amoureuses, évidement due à une enfance perturbée entre une mère excentrique et un regain pour son père lors de son coming out.
Cependant le film n'est pas assez punchy pour sortir de l'ordinaire, le montage est inventif mais la mise en scène est pratiquement vide malgré ses tons couleurs pastelles, et le scénario piétine et perd peu à peu de son charme.
On ressort du film sans trop savoir quoi en penser et ça ce n'est généralement pas un bon signe.