Powerpoint de vieux potes

Je dois preciser en intro que je ne connais pas trop les beastie boyz

Pas opposé non plus, j’aime bien, sans ,
connaître plus que ça, mais si je situe deux ou trois morceaux, leur disco m’est inconnue... bref je sais juste que ce sont trois blancs new yorkais qui ont fait du hiphop dans les debuts du rap.

Mais j’etais curieux d’en savoir plus, alors... je me suis lancé dans ce que je pensais être un documentaire.

En réalité, tres vite, le procédé se révèle : apres un enchaînement de photos, on retrouve les deux survivants du trio sur la scene du Madison square garden.

Ce sont eux qui vont nous raconter l’histoire du groupe...

Avec des experts de la scène comme eux, on peut s’attendre à quelque chose de bien fichu.

helas...

Tres vite, on tourne au TED talk pas bien passionnant : blagues réchauffées et clin d’œil appuyé... wink wink.

On est coincé avec plein de gens le cul posé dans des sieges en velours venir ecouter deux boomers raconter leur guerre.

Les debuts prennent énormément de temps. Apparemment leur premier album est un peu leur erreur de jeunesse, celui qui va quand meme les lancer... mais on en parlera pendant un tiers du « film ».

Alors tout n’est pas a jeter.
Il y a notamment quelques passage assez chouettes, notamment un assez courageux mea culpa sur la façon assez degueulasse qu’ils ont eu de virer l’unique membre feminin du groupe...

Mais a aucun moment le rythme et l’intensité dramatique ne montent en puissance. Meme le deces du troisieme loustic est bâclé, dans un moment de pseudo émotion assez mal fait.

Une fois le troisième album atteint, le reste de la vie du groupe est survolé : on a fait des enfants on est revenu a NYC et puis business as usual, on enchaine les albums et les tournées et puis notre copain meurt. Snif.

Peut être que pour des fans purs et durs, ce powerpoint de mariage sera émouvant, mais pour un profane, l’envie d’aller voir au dela n’est pas au rendez-vous et c’est bien dommage.

Le groupe semble bel et bien mort, circulez y a rien a voir.