Très rapidement car pas le temps de développer pour le moment, je crois que j'ai beaucoup aimé le film mais surtout pour son enrobage, ses acteurs, sa lumière que moi j'aime beaucoup, et sa reconstitution du New York de 1980 que je trouve parfaite (et pour l'utilisation merveilleuse du Rapper's Delight de Sugarhill Gang). Sorti de ça, je me demande pourquoi Gray a choisi de raconter cette histoire de cette façon-là. Il y a mille pistes, mille chemins, et je me demande tout le temps pourquoi il choisit les moins évidents. C'est une histoire qui mêle souvenirs personnels à la première confrontation au racisme ordinaire chez un gamin privilégié, mais je sens que Gray fait tout pour qu'on n'ait pas d'empathie pour ses personnages. Surtout son héros, qui est censé être lui, et qui est la plupart du temps antipathique. Est-ce une preuve de sincérité ?J'y vois surtout un refus de jouer le jeu des codes hollywoodiens alors qu'il en épouse parfaitement la forme, c'est con il devrait aller au bout du truc et accepter qu'il est Sydney Pollack plus que Coppola.