Un BLM Club, un McFloyd et un King Royal. Avec frites, coca. Menu worst-of, please.

Je vous interdis de lire cette critique avant de vous introduire une petite notice explicative. Pour les âmes sensibles, ce film traite de sujets au grand jamais traités dans un film tels que le racisme, la ségrégation, l’élection du président Fujimori, le cholestérol dans le sang, la connerie humaine, la téléportation quantique, le jeu Caravan dans Fallout New Vegas, mais aussi… le féminisme, François 1er, les pantalons moulants et mon préféré Fernandi Gicloux.


Tout d’abord, le racisme… Savez-vous ce qu’est le racisme ? Attendez, j’ai une définition récupérée dans un bouquin poussiéreux. Le racisme, c’est une idéologie fondée sur la croyance qu'il existe une hiérarchie entre les groupes humains, les « races » ; comportement inspiré par cette idéologie ».


Je vous ai appris quelque chose. C’est déjà ça. La première étape est franchie mais c’est la plus simple. Aussi simple que de connaître la signification du terme d’extension abélienne.
Alors, je vais y aller lentement et distinctement car parfois, on perd les apprentis dans cette étape-là de leur initiation. Le racisme, ce n’est pas bien. L’esclavage, c’est le racisme donc… Vous êtes censés répondre. On recommence. Avec moins de mots, cette fois. Racisme, pasbien. Esclavage racisme donc esclavage ?


Oui ! C’est cela ! Je sais, je sais. Difficile est l’étape 2 mais monstrueuse est l’étape 3. Prêt à continuer ? J’aime ça ! C’est toi qui vois mais je ne me tiens en aucun cas garant de la suite.
Alors. Attention. La nouvelle équation se déroule de cette manière : Le racisme, c’est pas bien. L’esclavage, c’est racisme DONC, c’est pas bien. Film qui dit pas bien racisme qui est pas bien et esclavage est racisme, c’est pas bien, DONC, film qui parle de racisme qui est pas bien, qu’est ce qu’il est ? IL EST BIEN ! OUI ! C’est ça !!! Bien joué !


Tiens, je t’offre avec joie ton diplôme + 2 en sciences sociales car ce partiel était compliqué, je le reconnais.
Maintenant que tu as ton diplôme, tu dois impérativement passer un autre contrôle. Remplis cette fiche.
Alors, première question : Diplôme pas raciste qui est pas bien car esclavage qui est raciste et qui est pas bien, DONC, diplôme est quoi ?
OUI !!! ll est bien pour ton avenir !


Quoi ? Oui, c’est ma Moraline, un dérivé de la Joy, sauf que cette fois-ci, on voit tout malRACISMEPASBIEN… Pardon. J’en consomme depuis mon passage à l’université. On m’a obligé à passer en cure de désintoxication à cause de ma surconsommation de Réveil Capétien.
Avant de commencer la critique, je dois écrire une courte Introspective Intelligente. Cela sert à… enfin, j’ai pas besoin de tout vous expliquer.
(raclement de gorge)
Racisme pas bien, pour ne pas t’offenser, cher seigneur du tout et du rien. Grand prophète des BLM club 180 seulement en maxi best of. Esclavage pas bien car relié au racisme. Tout n’est pas bien. Pas bien. Pas bon. Juste mauvais. J’implore tes forces et ton pardon. Ce film n’est pas à bannir car au premier abord, on pourrait le supprimer définitivement de tout catalogue de streaming. Il montre du racisme qui est pas bien. C’est vrai. On pourrait bannir toute mention faite à son sujet sur n’importe quel livre. On pourrait enfermer dans une cage toute l’équipe du film. Mais au grand seigneur des Mouches. Retiens ta main vindicative et projette là sur quelqu’un d’autre car ce film critique le racisme… de manière négative. Je sais que c’est rare mais il est vrai qu’il est venu en ami. Accueillons-le avec des cheeseburgers, BLM club pour vous servir, frites et coca.
Voilà, mon incantation terminée, je dois tout de même passer par quelques formalités et on pourra commencer la critique. Cela sert à … mais vous devez déjà le savoir. Attendez-moi ici.


INTRODUCTION : Savez-vous que ce film est sur le racismequiestpasbien ? Moi, je l’ai remarqué. J’ai l’œil pour ça. C’est bien les films anti-racistes. Le monde est encore très raciste. Je le sais aussi car je l’ai vu dans un livre. Et puis, mes profs à l’université me l’ont dit. Et les élèves aussi. Et la télé aussi. Et la radio. Et les youtubeurs. (LES BONS !) Et les paquets de clopes. Et les publicités. Et les schtroumpfs. Et les martiens.


CONTEXTE : Connaissez-vous un film qui parle du racisme dans un petit village du Kurdistan nommé Endza sur une habitante ghanéenne nommée Abbah ? Non. D’où l’intérêt de produire d’autres films sur le racismequiestpabien. FILM DE GENRE MAIS PAS QUE : En plus, c’est un film de genre mais pas n’importe lequel, il pointe du doigt les minorisés ! FILM D’AUTEUR, PAS BLOCKBEURSTER : Et puis, c’est un film d’auteur car qui pense à critiquer le racisme aujourd’hui ? C’est indéniablement original !


Maintenant. PHILOSOPHIE DU JOUR : Venant de Jean-Paul de La Gargouillette le XVème (même s’il vit dans le 19ème), grand médiateur de La France a un incroyable retard sur le planning du progrès. Spécialiste des Nothingstudies, qui s’intéresse de près au néant. Se bat actuellement pour que tous les films soient tournés en quechua.


Le passé n’est pas mort. Eh oui. Ce qu’il faut comprendre là-dedans. C’est que ça fait réfléchir… Inconscient dans notre déraisonnable inexistence de l’âme, le film nous fait réfléchir sur la nature passée de notre inconscient collectif. Les traces rémanentes de notre passé ponctionnent chacun de nos pas. Affreuse vérité non assimilée par tout le monde (à part moi collectif et les minorisés) ! (La suite à lire dans mon livre de 378 pages où j’analyse de fond en comble cette pépite de Kajamite.)


Ouf, c’est bon. Attendez, je récupère un petit peu de moraline. Une grosse dose, j’en ai besoin pour commencer à parler du film.


Mais avant, un petit spot publicitaire. 40% de promo sur n’importe quel BLM best-of ! Avec un martinet offert dans chaque menu. Du Maxi Best-of au Happy Meal ! Au choix, un CroqueMeectoo offert avec l’achat d’un BLM Club Sandwich. Ne ratez pas l’offre Cocodeal avec la moitié du repas servi !


PROBLEMATIQUE : Se pourrait-il qu’Antebellum soit un incroyable film sur le racisme qui est vraiment pas bien ?


ANNONCE DU PLAN : Dans une première partie, je vais dire que le racisme n’est pas bien.
Dans une seconde partie, je vais dire que le racisme est bien car il critique le racisme. (Oh pardon mon seigneur BLM double cheese ! Je me suis emmêlé les pinceaux. Ne me réduisez pas en bouillie ! Juste le compte Twitter enlevé ? Ma famille kidnappée ? Et une émigration sur Mars ? Oh merci bien, je ne referai pas cette erreur de nouveau !)
Dans une troisième partie (car j’ai des choses à dire), je vais dire que l’esclavage n’est pas bien car c’est le racisme.


PREMIERE PARTIE : PHRASE D’ACCROCHE. 1er argument. Le racisme n’est pas bien. 2ème argument. Euh. 3ème argument. Bien pas n’est racisme le ?
DEUXIEME PARTIE : Festival ! Nomination ! Jordan Peele ! Orange man is bad ! Etats-Unis craignent !
TROISIEME PARTIE : Ah, j’ai trouvé ! Ceux qui disent que c’est un mauvais film, sont racistes !


Voilà, ma critique est sortie du four. Oh mais que vois-je elle a été choisie par Senscritique pour paraître en tête de gondole ! Quelle aubaine.
Le dieu Karl Marx vient à moi maintenant !
« Mon petit, cette paix est ce pour quoi tout se battent les vraies révolutionnaires ! Tiens, voilà ta commande. »
Super, j’ai hâte de tout recommencer !!


C’est la faim du monde, qu’est ce que je peux avoir fin ! Et dire que mes pilules de Réveil Capétien ne font plus effet. Allons écrire une critique sur Antebellum, ce film mérite qu’on le trucide, c’est Julien Rochedy qui me l’a dit. Durant la nuit, je me réveille et je vais regarder ses vidéos, et toutes les autres d’ailleurs.


Je lance le film et des images apparaissent. Oh non ! Une publicité du Puy du Fou pour leur prochain spectacle ! Une plongée dans une plantation de coton en pleine guerre de Sécession ! Ouah, incroyable ! Regardez, le réalisme des détails ! Tous les figurants qui sortent faire un truc quelconque dès que la caméra s’approche d’eux ! On n’y voit que du feu !


« Je monte mon drapeau ! »
« Je me balade à cheval ! »
« Nous marchons avec notre caporal ! »
« Je sors de ma maison ! »


Si tout le monde sortait faire un truc à chaque début de journée, on aurait déjà eu plus de personnes pour produire ce navet !


« J’avoue. Si vous avez bougé un peu plus votre cul ! Vous seriez comme moi, version alternative de Siegfried, sur Mars avec Karl. »


RECORD BATTU !!! Nous avons un gagnant ! A la 1ère minute du film, il a compris que c’était un parc ! Ouah !!! Quelle rapidité mais regardez moi cette circonvolution du cerveau, une synapse a suffit à dévoiler le pot aux roses ! Et pourtant, c’était la plus vieille. Incroyable ! Serait-ce à cause de la citation de Faulkner ?


« Plus subtil, il meurt. »


Ou bien, du gros plan à la The Village sur la forêt ?


« Plus plagié, ils meurent. »


Ou bien, parce que c’est produit par Jordan la pile non rechargeable ?
Sortez les violons mes amis, les mouchoirs, les cercueils, les corbeaux, les chats noirs, les trous dans les chaussettes, les hommages instantanés de Plantu, les twitts de réconfort. Car voilà, une victime de l’esclavagisme en à peine 4 minutes de film… Alors, on ne perd pas de temps à joindre les deux narines sur le flot morve du Niagara, par contre, il faut attendre 50 minutes pour un début de scénario ! Record battu du record battu !


C’est plus important de caler sa caméra n’importe comment et de capturer la détresse dans ce regard ! Je sors tout de même ce mouchoir car je connais cette personne. C’est moi qui lui ai mis son piercing. Elle est venue à mon anniversaire en janvier, puis, elle a gardé mes chiens quand j’étais malade. Une grande amitié est née lors de cette soirée patinoire durant le samedi du... Vous ne le connaissez probablement pas. Elle aimait le trampoline. Repose en paix.


Puis, un grand rien, comme à la mort de mon amie. Un grand rien dans le film, qui se prolonge jusqu’à la scène contemporaine. Un grand rien rempli de scènes inutiles sur scènes inutiles censé nous délivrer de l’empathie pour des gens qu’on ne retrouvera pas après. Qui ne serviront pas à l’histoire. Un grand rien du tout.


Et maintenant quoi ? Encore une publicité pour Puy Du fou ?! Cette fois-ci, ils reconstruisent un monde progressiste pour que des tarés y vivent ? Désolé, mais le monde de la Sécession était plus réaliste (et il faut le faire !) que ce crétin de monde !


J’ai l’impression qu’ils me prennent pour un con ? Encore ? Le dernier enfant dégénéré de la famille GetoUSt est de retour, et il va vous prendre encore plus pour des débiles ! Limite, dès qu’une phrase, ou un plan est produit, il faudrait un sourire niais vers la caméra et un petit clin d’œil. Pour l’instant, on est dans une publicité avec une qualité Carrefour !


« Pourquoi ce monsieur, il est énervé ? »


Mais je suis pas énervé ! Je me marre ! Non, petite, la question devrait se dérouler ainsi…


« Pourquoi papa il fait des pancakes alors qu’il est midi ? Pourquoi il fait des pancakes au lieu de se préparer pour son travail ? Pourquoi Papa est aussi servile ? Pourquoi devrait-on nous plaindre alors qu’on vit dans une maison plutôt aisée ? Pourquoi le film prend trois ans à démarrer une nouvelle introduction ? Pourquoi on a autant de livres ? »


« Une question à la fois, ma chérie. C’est normal. Il fait des pancakes car en faisant cette représentation, nous donnons une chance aux hommes de se rendre… enfin, de se rendre utile. Et puis, le simple fait de créer cette scène va influencer les hommes à faire des pancakes. Il y aura des pancakes dans toutes les rues ! Et s’il en produit, c’est tout simplement parce qu’il a encore une dette envers la naissance du patriarcat mais elle est réduite car il a ses propres chaînes. Enfin, il n’a pas de travail car on ne le voit pas travailler. Cela sert à accentuer mon intelligence et ma propension à mieux gérer le couple que lui. Ensuite, tous les afro-américains ont vécu l’esclavage, vrai de vrai. Même dans le fœtus, tu l’as vécu, tu étais enfermé par des chaînes ombilicaux. Et maintenant, d’autres chaînes invisibles t’empêchent de vivre une vie correcte. Nous sommes aisés mais nous pouvons maintenant nous permettre de gagner de l’argent sur le dos d’honnêtes gens grâce à des livres qui vaut la peau du cul et des conférences de développement personnel qui servent à rien ! Arrête de te plaindre de la durée du film car chaque plan lent renforce notre capacité à nous faire passer pour un film d’auteur ! Et tous ces livres, servent à me rendre encore plus intelligentes, car oui, les livres rendent intelligents juste par le toucher et le simple fait de lire ; que ce soit du roman de gare en passant par des essais de sociologie ; produit 2 neurones par secondes ! »


The Freewomen Show continue, avec son lot de publicités ! Pour l’achat d’un homme progressiste qui fait des pancakes, gagnez en édition limitée, un vieux politicien blanc et aigri qui se laisse moucher et ne réplique pas.


« Vous m’avez battu à la loyale. Vous avez utilisé un Argument Fallacieux de la marque Morale d’Esclave. Morale d’Esclave, car vous le valez bien. »


Eh oui. En retournement de cerveau, on a eu le droit à tout ! Des salto, des Mctwist, des Kickflip, et des flop. Depuis quand, une noire vivant dans un manoir, une famille parfaite, avec quelques joutes verbales à la télé et des conférences de développement personnel peut en même temps être la victime des conséquences de l’esclavage ?


Un sacré pouvoir magique ! Moi, j’ai un ancêtre futur qui a vécu l’esclavage sur une des lunes d’Andromède. Il s’appelle Al Dickson donc un peu de respect. Il s’est assis sur un siège dans un bus réservé aux robots. Et dans le passé, j’ai un ancêtre lointain qui est mort d’une leucémie. Niveau malheur, on augmente. Cancer, incendié dans la bibliothèque d’Alexandrie, noyade dans la mer plate, guillotiné, camp de concentration et bataille de Poitiers. Je suis Mr Nobody, plutôt Mr Nothing qui n’a pas assez de personnalité pour voir comment sa vie pourrait être épicé sans ressortir les blasons de famille ou les mythes familiaux. Et puis, si on repart plus tôt, ne serais-je pas moi-même touché par l’esclavagisme ? Le génome humain, il a bien commencé avec une foule d’espèces humaines, et celle qui a survécu est à la racine de tout ?


Ah mais attends, avec une théorie pareille, on est tous les ancêtres des esclaves et en même temps des esclavagistes !
Quelle bêtise, il n'y a que les blancs pour produire des esclaves. Regardez le film, tous les blancs sont méchants. Comme dans Get Out. Et Us. Etrange...


Déjà que je soufflais sur les braises des sorcières de Salem, vous imaginez bien que j'ai dû jeter un esclave par dessus le bastingage parce qu'il geignait trop. Je m'en souviens maintenant ! Le capitaine, il était roux !


J'ai eu une vie chargée d'événements dis donc. Et moi qui pensais être juste un pauvre mec qui écrit des critiques.


Je m’évapore. Un peu de moraline devrait me… NON ! Du réveil capétien, ça c’est mieux.
Ensuite, le film tourne en comédie (alors qu’avant, c’était une comédie burlesque) pendant 40 minutes supplémentaires et le scénario ne décolle pas. Super. Le film pourrait se résumer comme ceci : « Une procrastineuse aisée se fait enlever par des animateurs du Puy du Fou et emmené dans un camp fictionnel de la guerre de Sécession. Elle prépare sa fuite et part. FIN » Ouah, quel scénario. A en donner des cheveux blancs comme du coton à Richard Kelly.


On poireaute, et on a le droit au mot patriarcat (OUCH, coup critique mais le vilain a un sort d’invisibilité).


« HEIINNNN, elle a dit patriarcat ! AHA AH AH AH »


On pointe du doigt quelque chose mais est-ce qu’en parler revient à faire reculer le mal ? A une si petite échelle ? Paradoxe de paradoxe, mais je me posais une question. Si le féminisme doit sauver le monde, pourquoi en 50 ans et trois vagues, il y a toujours des problèmes ? Si le produit n’est pas efficace, je le change. Avec mes pilules de Réveil Capétien !


« Heiinnnn, elle a dit bite ! Ahahahah ahh !! »


On est passé dans un autre film, avec l’éternel groupe d’amis qui parte se cuiter. Aucune originalité. A part que… de multiples signes se manifestent un peu partout, rappelant que le passé n’est pas mort !!!! Ah ah !


« Duhhhh, il y a symbole sur le sol !!! Duhhhh, papillon !!! Duhhhhh, le film me parle !!! »


Le film me parle, je me sens spécial ! Qui a donc vu ce symbole mal cadré avec la caméra ? Ou bien ce papillon avec ce gros zoom ? Qui les a vu, je me demande bien ! Je suis seul sur Mars !


PUIS ! Retour dans le présent car ce n’était qu’un flashback !!! Et là un avion passe au-dessus des esclaves. (Chose prévue à la 5ème minute du film) Par contre, ce qu’ils n’ont pas prévu. C’est qu’on a des satellites aussi. Des satellites qui produisent des images. Et avec des gens qui disparaissent pour produire le spectacle du Puy du Fou, il faut forcément que les figurants gagnent de l’argent quelque part ! Ce sacré coton, si facile à récupérer ! Une petite poussée et c'est tout. La vie dure à ce que je vois. C'est pas l'épuration des tournesols !


Get Out est de retour, personne kidnappée = personne ne fait rien. Et les incohérences rappellent fortement Us. Tout ça pour produire un scénario visant à dessiner une image américaine où des racistes se trouvent à tous les coins de rue. Du nord au Sud. Des bobos de Nouvelle Angleterre aux consanguins de Ploucland. Cachés dans les buissons, derrière un parcmètre, au fond d'une piscine et en montgolfière.


Une fois de plus, retrouvons un nouveau gameplay de Splinter Peele ! L’infiltration, c’est mon fort.


La fille va sortir de la maison, rejoindre un autre esclave et s’enfuir. Euh… non.


« Mais c’est quoi cette fin ?! Vous n’avez pas suivi mes deux autres films ? Il faut que tous les blancs meurent d’une manière originale ! Et avec le plus de lenteur possible ! C’est ce que le public veut ? Non ? Du sang et de la vengeance !!! »


Ah oui. C’est un fada de jeu-vidéo ce cher Peele. Maintenant, il rend un hommage à Metal Gear Solid. Chaque boss se mettra sur le chemin des gentils ! Mais à chaque fois, ne vous inquiétez pas, ils survivront et les tueront aussi facilement que de manger un pudding. Ce qui est moins classe, c’est le départ des gentils qui partent au champ de coton, puis retombent sur les mêmes ennemis que devant la maison (HEIN ?), et là, il retourne à la maison. Prennent du temps. Tombent sur le général qui s’est réveillé et s’est attendue à ce qu’ils reviennent, il s’est même habillé pour l’occasion. Aucun garde ne passe. Plus personne ne veut participer au grand spectacle de Puy du Fou où tout le monde est de sortie ! Ils repartent, cette fois ci avec un cheval. Et là, nouveau coup du sort, la comtesse la poursuit ! Comme par hasard, ça ne pouvait pas être juste un garde random, non, elle en particulier. Tous les autres gardes ont disparu. S’ensuit une confrontation au final prévisible. Puis, crack, la nuque cassée par une statue du général Lee (CLIN D’ŒIL !), statue qui n’a pas été déboulonnée puisque les statues énervent juste parce qu’elles se trouvent en centre-ville (et qu'il y a des magasins à piller à côté !). Ailleurs, dans les coins perdus, impossible de les retrouver !


Faudrait faire un Pokemon Go de choses à détruire.


Désolé, ma moraline est tombée dans mon verre.


Bref, scène lente censée être artistique mais complètement cramoisie de l’intérieur. Une représentation de bataille juste à la sortie de la propriété ? Et les touristes se lèvent aussi tôt pour assister à ça ?


Voilà, voilà. Film de merde. Avec un twist qui n’est plus final, mais bien Initial ! Arrêtez tous de produire des twist initiaux… C’est nul et ça donne l’idée que le film est intelligent. Tout se résume et se finalise avec et c’est la seule chose mémorable de cette gastro cinéphilique. Elle perd pas de temps à s’exporter ailleurs. Du cerveau à tout en bas...
Pas étonnant que ça s’appelle Fast Food…


POST-SCRIPTUM :


Qu’est-ce que je fais ? Je vérifie qu’on ne s’est pas trompé avec ma commande.
Ah !!! Que vois-je ! On m’a donné un mauvais burger ! Un CroqueMeectoo !
Il faut que je refasse une autre commande.
Ma moraline ! Où est-elle ?


« Je vous interdis de lire cette critique avant de vous introduire une petite notice explicative. Pour les âmes sensibles, ce film traite de sujets au grand jamais traités dans un film tels que le sexisme, les dentiers dans les verres, la chute des smarties, les boîtes de couleur orange…
Savez-vous que ce film est sur le sexismequiestpasbien ? »

Diegressif
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le 25 nov. 2020

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