« May there be mercy on man and machine for their sins. » THE INSTRUCTOR

Animatrix est un projet d’univers étendu de Matrix tout comme les jeux vidéos ou les comics sortie un peu avant. C’est une compilation de 9 courts-métrages proposée par différents studios d’animation. Certains sont écrit par Lana Wachowski et Lilly Wachowski, d’autre non, on laisse une liberté totale aux studios. Ce sont que des studios japonais (sauf pour le premier). Chaque court-métrage possède une patte, quelque chose de différent, mais tous liés à l’univers de Matrix.

1 - FINAL FLIGHT OF THE OSIRIS (Square)
Court-métrage écrit par les Wachowski et réalisé par l’équipe qui a bossé sur les film d’animation Final Fantasy. Il relate le dernier combat du vaisseau Osiris pour envoyer un message à Zion afin d’éviter sa destruction. L’histoire nous est déjà raconter au début de Matrix Reloaded. C’est une bonne entrée en matière avec le seul court-métrage en image de synthèse. Il s’agit d’une belle démonstration technique, mais pas plus.

2 & 3 - THE SECOND RENAISSANCE PART I & II (Studio 4°C)
Court-métrage en deux parties, écrit par les Wachowski. Celui-ci est très intéressant, on nous explique la genèse du conflit entre les humains et les machines.

Jusque là, c’était presque un sans faute. Le quatrième court-métrage m’a fait complètement sortir du film à cause de son animation et j’ai eu du mal à me raccrocher à un autre court-métrage.

4 - KID’S STORY (Studio 4°C)
Court-métrage écrit par les Wachowski, ils / elles nous racontent comment le Kid (le gamin qui colle Neo dans Matrix Reloaded et Matrix Revolutions) s’est sorti de la matrice. L’histoire est vraiment bonne, mais comme dit plus haut, je n’accroche pas du tout au style graphique. Je n’y arrive pas, pourtant c’est Shin'ichirō Watanabe (Cowboy Bebop) à la réalisation. Que voulez-vous, c’est un parti pris et ça ne paye pas à tous les coups.

5 - PROGRAM (Studio Madhouse)
A partir de maintenant, chaque court-métrage ne sera plus écrit par les Wachowski. Ils ont décidés de laisser carte blanche aux différents studios. Pour son premier court-métrage, Madhouse va écrire un scénario qui servira de prétexte à un affrontement dans un Japon médiéval. L’action est cool, mais en soit, c’est vide.

6 - WORLD RECORD (Studio Madhouse)
Là encore, le scénario peut paraître vide, mais ce n’est pas le cas. A travers une histoire simpliste, on va chercher un sous-texte de dépassement de soi qui nous emmène jusqu’à l’éveil. Dommage qu’il reste ennuyant.

7 - BEYOND (Studio 4°C)
Beaucoup plus poétique que les autres, je peux comprend qu’on aime. Cependant je me suis ennuyé ferme. On traite des bugs dans la matrice et comment le contrôle du créateur de la matrice empêche ses « utilisateurs » de s’amuser.

C’est Shin'ichirō Watanabe qui m’a perdu avec son KID’S STORY, et c’est lui qui va me faire raccrocher les wagons grâce à son deuxième court-métrage. Le meilleur de la compilation.

8 - A DETECTIVE STORY (Studio 4°C)
Ça se place comme un prequel à Matrix. Un détective va partir à la recherche de Trinity dans une ambiance de film noir. Le style d’animation en noir et blanc est parfait. J’aime cette idée de glisser dans le polar et/ou le thriller. Sans contexte le court-métrage qui m’a laissé le meilleur souvenir.

Je reprend espoir pour le dernier court-métrage. Malheureusement le pire… C’est vraiment dommage de terminé sur une fausse note alors que le court-métrage précédent était excellent.

9 - MATRICULATED (DNA)
Un groupe d’humain capture des machines et les rallie à leur cause grâce à un programme dans la matrice. J’ai bien compris le voyage de la machine à travers la matrice et son amour pour l’humaine, mais j’ai détesté. C’est trop psychédélique, à la limite de l’épileptique.

Ce neuvième et dernier court-métrage à finit de me forger mon avis sur Animatrix. C’est une compilation très inégale. Heureusement, je pense que, chacun trouvera au moins un court-métrage qui lui plaira. Pour moi c’est sans conteste le huitième. Et Animatrix a aussi l’avantage de fournir le lore de Matrix, un lore qui peut se montrer inépuisable.

StevenBen
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le 17 mars 2023

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Steven Benard

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