Bonjour Amsterdam !

Ce sympathique slasher giallo de 1988 est écrit, produit et réalisé par le cinéaste néerlandais Dick Maas (Les Gravos, Prédateur), il est aussi le compositeur de la musique du film. Maas mélange les genres avec humour et beaucoup d'action, Amsterdam fait face à un psychopathe aquatique qui égorge, décapite ou démembre ses victimes à coups de couteau cranté.
Cette histoire du tueur qui se sert des canaux pour se déplacer et commettre des meurtres est forte attrayante. On suit donc l'inspecteur Erik Visser incarné par l'acteur fétiche du cinéaste Huub Stapel (Paradis Express, Au-delà de la lune), sa fille et son enquête dans les canaux d'Amsterdam à la poursuite du tueur. Il est également accompagné de la délicieuse actrice Monique Van De Ven (Turkish Délices, Une femme comme Eva). Sans oublier le reste du casting, Serge-Henri Valcke, Tanneke Hartzuiker, Wim Zomer, Hidde Maas, Lou Landré, Tatum Dagelet, Edwin Bakker et Door van Boeckel.

Tire pas, ça va éclaboussé !

En combinaison de plongée, un tueur fou hante inlassablement les canaux d'Amsterdam où il sévit à coups de harpon. L'inspecteur Erik Visser est chargé de l'enquête. Ses premières recherches le mène assez logiquement dans le milieu de la plongée sous-marine. C'est ainsi qu'il fait la connaissance de la ravissante Laura. La jeune femme pratique ce sport sur les conseils de son psychiatre, lui-même plongeur averti qui a raccroché ses palmes à la suite d'un accident survenu à un ami. Erik et Laura ne tardent pas à se découvrir un tendre penchant l'un pour l'autre. Erik, toutefois, n'a que peu de temps pour y céder. Le tueur au harpon ne chôme pas...

Fait beau là-haut ! Viens voir papa !

Après son célèbre premier long-métrage L'Ascenseur (Grand Prix, lors du Festival international du film fantastique d’Avoriaz 1984), Maas enchaine sur la comédie, Les Gravos (premier opus d'une franchise). il revient enfin au suspense et à l'horreur qui tache, situant l'action aquatique dans l'étrange ville d'Amsterdam. L'intrigue est classique et les rebondissements violents sont peut-être téléphonés mais le suspense est bien entretenu et les nombreuses courses-poursuites sont très rythmées notamment la séquence de poursuite entre deux hors-bords (référence à Narcotic Bureau de 1971) gérés par le coordinateur des cascades, Dickey Beer très inspiré par les décors naturels de la capital.

Il est ici et range ton arme, il a plongé pour la dernière fois !