L'amour à 80 ans... Ce n'est pas le sujet le plus courant au cinéma, alors que c'est probablement une situation qui nous entoure au quotidien ! Le film va plus loin en traitant le sens que peut se doner un couple à un âge avancé, qui plus est, lorsque l'une des deux personnes perd ses facultés motrices et mentales. Qui doit survivre ? Comment en parler avec ses voisins, ses enfants ?
S'il est un tantitnet lent, je trouve que son esthétique correspond parfitement à l'esprit de la protagoniste Anne, professeure de piano retraitée et octagénaire. Les scènes, les décors, le rythme, tout est méticuleusement réalisé. L'esthétique met aussi en valeur la déterioration progressive de la vieille femme, dont le déclenchement étapes surviennent toujours une surprise, un choc, bien qu'inévitables... La diction de la protagoniste est d'un clarté remarquable. Son jeu est admirable lorsqu'elle joue la paralysie !
Le film met aussi en avant les distances entre les espoirs du couple et l'aggravation falate de la maladie, l'inquiétude agitée et la recherche d'appaisement vieux du couple.