Crise de la Quarantaine : Retour à une seconde jeunesse

Un film bien mené de bout en bout tant par le scénario, le jeu des acteurs, que par la musique.
La musique entame et clôt le film sur une musique de Mike Oldfield, saupoudrée de Pink Floyd.

Un père de famille, Lester Burnhnam, mené à la baguette par sa femme qui porte la culotte, matérialiste et adepte de la Méthode Coué, (Joliment interprété à la perfection par Annette Benning) décide, alors ayant atteint la quarantaine, de tout changer dans sa vie, suite au fait qu'il a croisé le nouveau fils de leur voisins à un gala, en accompagnant sa femme. Il a atteint un excès de ras-le bol de sa vie professionnelle et familiale qui est tombée dans la routine depuis bien trop longtemps (Cet homme est interprété avec brio par Kevin Spacey). Il travaille depuis 14 ans pour un magazine de publicité, et il est dans le collimateur d'un homme chargé de licencier des personnes gênantes pour l'entreprise. Il négocie finalement son licenciement avec un an de salaire, avec un chantage, car il a des arguments percutants.

En effet, il est obligé de se "palucher" dans le lit conjugal ou la douche le matin, tellement leur mariage n'est qu'une façade. Source d'imbroglio avec leur nouveau voisin.

Il veut retrouver une seconde jeunesse, au point de plaire à tout prix à la meilleure amie de sa fille Jane, dont il tombe raide dingue amoureux dès les premières secondes qu'il la voit. Ce changement est dû donc à la rencontre de la meilleure amie de sa fille unique et par la rencontre du fils de leur nouveau voisin. Leur voisin un militaire très autoritaire qui hait un certain type de personnes dont il croit que Lester est.

Un relationnel entre les personnages qui va crescendo, avec un imbroglio, qui va mettre fin à la vie du père de famille.
Soit c'est par sa femme Caroline, qui entre temps s'est fait prendre en flagrant délit d’adultère avec un concurrent au nouveau boulot de Lester. Caroline a appris à utiliser un pistolet et suit à l'aide de cassettes des conseils de coaching sur la vie, car elle ne veut pas paraître une victime.
Soit c'est le père du nouveau voisin, le Colonel Franck (interprété par Chris Cooper), qui n'aime pas une certaine catégorie de personnes, et croit que son propre fils est tombé dans se bord là.

Ces deux personnes veulent donc le tuer. Sa fille Jane avec son copain Ricky en avaient l'idée, peut-être en plaisantant. Le film commence d'ailleurs par ce dialogue. Jane voudrait un père qui soit un modèle masculin.

Une question finale termine le film : qui est le tireur, sa femme Caroline ou le voisin le Colonel Franck ?

Un film qui se laisse revoir au moins 4 fois, pour mieux s’imprégner des petits détails qui font de ce film un film culte de la fin du XXe Siècle. Ainsi donc, j'augmente ma note pour ce film : +1 : 10/10.
Le jeu de lumières, clair obscur, joli et bien réaliser par Sam Mendes, qui donne un côté mystérieux aux personnages.

Le meilleur rôle de sa carrière pour Kevin Spacey, avant Usual Suspects et Seven.