All inclusive
Aftersun propose quelque chose qu'on ne voit quasiment jamais dans les films de vacances : un père et sa fille qui ne font rien, si ce n'est aller à la piscine et jouer au billard. Et pour ça le film...
Par
le 1 févr. 2023
88 j'aime
2
Un film qui a d’incontestables qualités : une direction d’acteurs maîtrisée et des acteurs qui crèvent l’écran par leur justesse de jeu, une tension palpable tout au long du film, par petites touches allusives au mal-être du père, et la façon de rendre le vide du quotidien avec finesse… mais justement, un moyen ou même un court métrage aurait pu tout aussi bien être possible. Ma scène préférée est celle où le père va sur la plage de nuit avec le bruit des vagues furieuses qui enflent et qui confirme une issue fatale…
Les premières images pixélisées sont un peu longues et pénibles.
A la fin j’ai opté pour l’interprétation du suicide du père matérialisé par ce long couloir vide à la lumière crue ; la caméra étant prise par le père, Sophie devenue adulte et mère visionne la vidéo (qu’elle a pu récupérer lors du décès du père) le jour de son anniversaire qui lui rappelle ce dernier été au cours duquel elle a eu 11 ans et son père 31.
Au final, je ne sais toujours pas en fait si j'ai vraiment aimé ce film mais l’auteur est indéniablement à suivre.
Créée
le 24 févr. 2023
Modifiée
le 24 févr. 2023
Critique lue 12 fois
D'autres avis sur Aftersun
Aftersun propose quelque chose qu'on ne voit quasiment jamais dans les films de vacances : un père et sa fille qui ne font rien, si ce n'est aller à la piscine et jouer au billard. Et pour ça le film...
Par
le 1 févr. 2023
88 j'aime
2
Le film à hauteur d’enfant est toujours l’occasion d’un parti pris esthétique affirmé : il s’agit la plupart du temps de réduire le cadre, ou d’occulter certains éléments pour se mettre au diapason...
le 2 févr. 2023
80 j'aime
4
"Je ne peux pas m’imaginer à 40 ans, honnêtement. Je suis surpris d’être arrivé à 30". Calum dit ça à un moment, l’air grave, et la phrase émeut et heurte à la fois, témoigne de ce que l’on pressent,...
Par
le 27 janv. 2023
49 j'aime