Michael Bay continu de faire joujou comme un gosse, avec son lot de fusillades, de grosses cylindrées et d'explosions en tout genre.
Facile me direz vous, avec un budget de 150M$. Sauf qu'avec une telle enveloppe, on serait en droit d'estimer bien mieux que cet indigeste gloubiboulga visuel.
Son patchwork métastasé & gerbatoire n'a pas été filmé avec les pieds mais avec le cul !
Son intro à Florence en devient rapidement nauséeux. Illisible de par son montage cradingue et épileptique, le réalisateur donne d'emblée le ton et écœure en un rien de temps.
La suite ne sera qu'une succession de flash-back temporel inutile et incompréhensible. Afin d'entrevoir un semblant de scénario et d'y comprendre enfin quelque chose (mais trop tard, on est déjà au dernier tiers du film).
Bordélique, pas drôle & gênant, Michael Bay a-t-il bénéficié d'un crédit d'impôt en Italie (ce qui expliquerait la séquence d'ouverture la plus inutile que nous ayons vue ces dernières années ?).
Ce flot sans discontinu d'action, d'effets pyrotechniques, d'innombrables placements de marques (Alfa Romeo, Chopard, Lavazza, ...), de faux-raccords, d'équipes techniques dans le champs, ... on fini par relativiser et se dire que ce n'est qu'un DTV (Netflix certes, mais bel et bien indigne de sortir en salles).
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