Le filet se resserre sur le terroriste qui dispose d'un mystérieux allié visiblement wahabbite. Les manipulations visant à mouiller le Qatar ne prennent pas. Le juge obtient un joker incroyable : un témoin qui confie que la DGSI savait que l'attentat à la voiture piégée allait se produire mais n'a pas collaboré. Il peut ainsi faire chanter pour obtenir ce qu'il veut. Il déjoue un projet d'attentats simultanés inspiré de plans retrouvés dans le repaire d'Oussama Ben Laden, Tora Bora. On découvre que le terroriste se cache dans l'ambassade saoudienne, et cela transpire dans les médias. Le terroriste est extradé, mais l'Arabie Saoudite le condamne à mort pour faire retomber la pression.
Le dénouement est assez bizarrement rythmé. Le but était d'enchaîner les rebondissements, mais on a du mal à toujours saisir les enjeux, c'est un peu trop dialogué.
Il y a du courage à désigner, même en se cachant derrière le paravent de la fiction, le wahabbisme saoudien comme un sponsor cynique du terrorisme. L'aspect le plus intéressant est la guerre DGSE-DGSI, mais il est traité de manière assez convenue.
Cette lecture n'est franchement pas indispensable. Dans le genre, je vous conseille "La cellule", bande dessinée qui retrace la traque de Salah Abdeslam. C'est dense, dur à suivre, mais incroyablement intéressant.