Ouah.

BD recommandée par le Tuiteur et trouvée, comme par magie, sur la table chez mes beaux-parents. Une petite heure au soleil, une lecture qui m'a laissée sur un nuage de douceur.

J'adore les BD mais j'en lis peu, parce que c'est assez facile d'être déçu-e, parce que ça coûte cher, parce que non je ne suis toujours pas inscrite à la bibliothèque. Je ne pensais pas que j'allais tomber sur celle-ci aussi rapidement, mais c'est clair : je veux lire la suite et posséder les trois tomes, je le sais déjà.

Je ferai court ici parce que je ne pense pas en savoir assez sur l'univers de la BD pour pouvoir me permettre une critique de mille pages sans avoir l'air pompeuse. J'ai bien aimé le dessin, que j'ai trouvé un peu "français-à-l'ancienne" (Pierre m'a fait penser, dans son chara design (lol) au petit vieux amoureux d'Adélaïde dans Les Aristochats, le Disney le plus Français du monde), j'ai aimé la manière de dépeindre les personnages, pleine de tendresse, et le va et vient entre passé et présent m'a bercée d'une drôle de nostalgie. Les personnages, d'ailleurs, m'ont touchée, la manière dont les événements sont racontés est très douce et j'ai ri plusieurs fois, tout comme j'ai été plusieurs fois submergée d'émotion à en avoir les larmes aux yeux (le truc qui ne m'était JAMAIS arrivé en BD) (j'ai dit que j'étais novice hein) (je pense pas qu'il est possible de pleurer en lisant Astérix & Obélix) (j'ai tout lu d'ailleurs) (bref).

J'ai aimé le propos, évidemment. On parle de révolution, au fond. On voit des vieux de la vieille et leurs combats contre l'ordre établi, on voit une petite jeunette s'égosiller contre l'élevage intensif. Ca fait du bien, de lire des choses comme ça.

En gros, j'ai envie de vous dire : une femme enceinte qui n'a pas sa langue dans sa poche, des vieux fous pas guindés pour deux sous, de l'amour et de la révolution sur presque fond de road-trip en mode go-fast des émotions. Vous attendez quoi ?

Foncez.