Un autre album dans ce style de Black Metal atmosphérique que maîtrisent si bien les Américains. Un Black Metal imprégné par l'immensité sauvage des États-Unis, par les paysages grandioses, gigantesques... une sensibilité que le nom de cet album illustre très bien.
Wayfarer est pourtant un des rares groupes (à peu près le seul à ma connaissance) à évoquer directement l'histoire des États-Unis et de la colonisation, cette histoire pleine d'amertume : le vieux sentiment (déjà au XIXe siècle) d'avoir détruit, en les colonisant, les derniers espaces de liberté et de nature sauvage du Nouveau Monde et le sentiment d'effroi quant au massacre et à l'éradication des cultures amérindiennes.
Sentiments qui n'empêchent pas Wayfarer d'élaborer ce Black Metal très aérien, épuré, hiératique, solennel, serein — mais mélancolique — caractéristique de la scène américaine, avec ses guitares spectrales, légères comme la brume dans les montagnes. Comme souvent dans cette scène, les influences post-hardcore sont énormes, donnant un dynamisme extrêmement efficace à l'album : montées, descentes, ponts méditatifs, calmes plats... et explosions tonitruantes et grandioses en blast-beat, et breaks colériques martelés à la basse...
On sent également une légère influence des excellents Velnias dans le jeu de guitare, eux aussi originaires du Colorado.
Un autre album dans ce style de Black Metal atmosphérique que maîtrisent si bien les Américains. Un Black Metal imprégné par l'immensité sauvage des États-Unis, par les paysages grandioses, gigantesques... une sensibilité que le nom de cet album illustre très bien.
Wayfarer est pourtant un des rares groupes (à peu près le seul à ma connaissance) à évoquer directement l'histoire des États-Unis et de la colonisation, cette histoire pleine d'amertume : le vieux sentiment (déjà au XIXe siècle) d'avoir détruit, en les colonisant, les derniers espaces de liberté et de nature sauvage du Nouveau Monde et le sentiment d'effroi quant au massacre et à l'éradication des cultures amérindiennes.
Sentiments qui n'empêchent pas Wayfarer d'élaborer ce Black Metal très aérien, épuré, hiératique, solennel, serein — mais mélancolique — caractéristique de la scène américaine, avec ses guitares spectrales, légères comme la brume dans les montagnes. Comme souvent dans cette scène, les influences post-hardcore sont énormes, donnant un dynamisme extrêmement efficace à l'album : montées, descentes, ponts méditatifs, calmes plats... et explosions tonitruantes et grandioses en blast-beat, et breaks colériques martelés à la basse...
On sent également une légère influence des excellents Velnias dans le jeu de guitare, eux aussi originaires du Colorado.