Jay-Z sort de Vol. 2 (dont j'ai déjà parlé) qui fera les plus grosses ventes de sa carrière grâce à l'esthétique Ruff Ryders qui empreigne l'album, au moment où DMX est absolument énorme. Il met les gros moyens sur son Vol. 3 mais l'album leakera à cause de Lance Rivera (que Jay-Z plantera mais ne passera pas par la case prison grâce à un arrangement moyennant une somme d'argent) et le Vol. 3 n'aura donc pas le succès prévu (mais en sera bien sûr quand même un).
En reste néanmoins un gros blockbuster de Jay-Z qui épouse une nouvelle fois une certaine esthétique (Mafioso Rap sur Reasonable Doubt, Bad Boy au Vol. 1, Ruff Ryders au Vol. 2) qui sera cette fois-ci faite grandement par un certain Timbaland, superproducteur de Virginie. Celui-ci est dans son grand moment et domine totalement l'album grâce à ses instrumentales si reconnaissables. À côté de cela, on sent un Jay-Z qui commence à beaucoup se tourner vers le Sud, ayant pressenti que l'avenir du rap se jouerait par là. En résulte un superbe album où il est extrêmement bien entouré. On le sent réellement être sur le trône de New York à ce moment.
Finalement, le Volume 3 est un très bon album aux allures de blockbuster où Jay-Z affirme une nouvelle fois sa toute puissance.