The King of Limbs
6.5
The King of Limbs

Album de Radiohead (2011)

C’est le problème du buzz : trop intense, il finit par couvrir le reste. Et celui que Radiohead a réveillé depuis lundi a la puissance sonore d’une cohorte de bourdons furax : puisque, par sa méthode autant que par ses prises de position passées, le groupe verse en permanence dans la politique, difficile de ne pas parler du discours avant de parler du disque. Quelle gueule elle a, alors, la nouvelle révolution des boys d’Oxford ? Elle a une gueule ambivalente. Elle est à tiroirs. Elle a des apparences et des réalités, des évidences et des ramifications. Elle est douce et positive, elle est violente et dévastatrice. Elle a deux écoles, elle plait légitimement à beaucoup, elle déplait légitimement à certains : au sein même de cette rédaction, les deux avis cohabitent, s’affrontent voire se mêlent.Comme lors de la sortie d’In Rainbows, on peut se réjouir des méthodes et de la radicalité des Anglais. Qu’un album coupe absolument tous les circuits traditionnels de promotion et de communication pour se retrouver sur les iPod du monde entier quelques jours après son annonce permet de redonner un peu de l’excitation naïve d’avant les leaks et d’avant BitTorrent, quand on se pressait comme des gamins chez son disquaire pour enfin saisir entre ses mains tremblantes, le jour J et pas le jour  J+1, l’objet des espoirs. L’indépendance forcenée de Radiohead et d’autres leur permette d’éviter qu’une major, que des organes de promotion, que des instances de promotion, que Carrefour, la FNAC ou Gibert Musique s’engraissent sur le dos des artistes. Une nouvelle ère s’ouvre pour les groupes, qui s’auto-financeront, publieront eux-mêmes leurs disques, feront eux-mêmes leur promotion, seront en contact direct et permanent avec leur public –la démocratie directe et pure en musique.Oneut, tout aussi légitimement, en avoir un peu ras le bidule de l’attitude et des méthodes du groupe. Penser que l’indépendance radicale des Anglais commence à légèrement sentir la mégalomanie psychopathologique. Que le bras d’honneur entamé avec In Rainbows, affirmé avec la sortie précipitée de The King of Limbs, a quelques relents populistes. Le discours et la posture du groupe porte en germe ce que l’on peut détester chez un Mélenchon, par exemple ; "Qu’ils s’en aillent tous", ces médiateurs entre ma personne et ma paroisse, au sens presque littéral du terme d’ailleurs, ces labels vampiriques, ces capteurs d’héritage, ces critiques qui ne servent plus à rien quand tous les avis se valent. On rappellera la lecture éclairante d’Arendt, on rappellera que cette destruction généralisée, volontaire et programmée des corps intermédiaires peut tendre, philosophiquement, vers le totalitarisme. On peut se foutre, gentiment, d’un groupe qui conchie paradoxalement le système qui lui a permis, finalement et justement, de s’en passer –sans le travail d’EMI, sans le soutien des médias, pendant des années, où en serait Radiohead aujourd’hui ? On peut s’inquiéter, ils le font eux-mêmes, pour les distributeurs indépendants, les petits magasins de disques (il en reste) : ils vendront certes du King of Limbs en CD, peut-être à la tonne, mais ils perdent une partie de la manne, notamment auprès des fans pour qui le coffret à 36€ sera la nouvelle bible. On peut trouver tous les défauts du monde aux labels et majors, ces grands méchants loups au bon dos de moutons noirs, mais on peut aussi leur trouver une certaine utilité –des emplois, des petits cœurs qui battent, du développement, du défrichage, du soutien, de la production, tout ça. On peut également se souvenir que Radiohead n’est pas le seul à faire du Radiohead, mais que n’est pas Radiohead qui veut –combien de miséreux parmi ceux, désormais nombreux, qui distribuent leur musique sans intermédiaire, par le biais de Bandcamp notamment ?Même chose pour nous, médias et journalistes. Quelques évidences. Nous avons, industriellement, besoin de Radiohead. Tout comme Radiohead a besoin de nous : pas de phénomène sans relais, pas d’audience sans phénomène. On rabâche du Radiohead depuis lundi ? C’est ce que vous voulez, c’est donc ce dont nous avons besoin –et ça tombe bien, c’est aussi notre métier. Une chronique du disque, presque aussi vite qu’il est mis à la disposition du monde entier ? Nous le devons, vous le voulez, aussi. Pas simple, mais impératif : au même point que tous, on doit juger en quelques heures d’un disque qui prendra peut-être une forme très différente, en positif ou négatif, dans les prochains jours ou semaines. On y vient, donc, enfin. The King of Limbs ? Huit titres, a priori produits par Nigel Godrich, plutôt court. Première écoute ? Une majorité de morceaux plutôt réussi ; l’ouverture Bloom, ses rythmiques branlantes et textures délavées, la belle et changeante Morning Mr Magpie, les plus radioheadiquement classiques Little by Little ou Lotus Flower, la majestueuse clôture Separator. Un équilibre entre expérimentations sans douleur et beautés pour tous, spécialité du groupe, peut-être un peu plus finement trouvé que sur In Rainbows. Mais, au final, un goût étrange. Ou plutôt pas de goût : c’est fade, vaguement fade. Pas raté, pas génial pour autant. Pas de surprise, l’excitation en berne, les hormones au repos. Première écoute ? Rien d’inoubliable pour qui n’est pas l’une des ouailles les plus bigotes de Radiohead ou qui avait déjà senti, dans In Rainbows, les premiers surplaces des Anglais -rien d'inoubliable, du moins, pour celui qui écrit ces lignes. Première écoute, et une réaction : "tout ça pour ça ?". (inrocks)


Vite publié, vite écouté et vite oublié : est-ce l’équation à laquelle il faut se résoudre pour évoquer le huitième album de Radiohead, déboulé sans crier gare et source d’interminables débats entre contempteurs et thuriféraires des cinq d’Oxford ? Une chose est sûre, The King Of Limbs devrait surtout voir grossir les rangs des premiers tant s’y confondent trop souvent sècheresse électronique, rigueur expérimentale et pauvreté mélodique. À ce titre, Morning Mr Magpie et Feral sont d’un ennui cosmique, à la fois réminiscences de l’electronica du siècle dernier et répétition de formules déjà éprouvées sur les derniers disques du groupe, avec un souffle autrement puissant. Le son est magnifique, la production ciselée, le travail sur les rythmiques épatant, mais la coquille est vide. Bloom s’en sort mieux, sauvée en cours de route par un tourbillon de cuivres et cordes décoiffant. Sur huit morceaux, trois sont véritablement dignes de fréquenter le reste d’une discographie parfaitement épatante : Little By Little et son étonnant dialogue entre rythmiques en fer blanc et guitares emberlificotées, Codex qui renoue avec la beauté triste du piano, mélodie poignante bientôt soulignée par une trompette fantomatique et la plus légère Separator, marquée par un jeu de guitare agile et fluide. Et ces paroles qui tournent en rond : “And if you think this is over/Then you're wrong”. On attend la suite (imminente) pour être véritablement déjugé. (magic)
Radiohead jouit d’un privilège. Celui des rares groupes ou artistes qui ont fait leurs preuves en démontrant au cours des ans qu’ils faisaient partie du club restreint des créateurs majeurs. En quoi consiste ce privilège ? On accorde à un nouvel album de Radiohead le temps que l’on ne peut pas donner aux dizaines d’autres albums qui paraissent chaque semaine. Ce temps, on l’accorde d’autant plus volontiers qu’avec l’expérience, à moins d’être le plus inconditionnel des fans, on a appris qu’un enregistrement de Radiohead laisse perplexe plus qu’il ne séduit d’emblée.The King of limbs, proposé comme son prédécesseur In rainbows directement sur le Web avant sa publication ultérieure en format CD traditionnel, n’échappe pas à la règle. Tel Amnesiac, qui se présentait comme la suite de Kid A, The King of limbs s’inscrit dans la droite lignée d’In rainbows. Un disque à forte dominante rythmique qui poursuit en mode collectif les recherches sonores et mélodiques, à la lisière de l’électronique, de Thom Yorke sur son ascétique projet solo, The Eraser. Pas forcément la meilleure des entrées en matière. Mais c’est là que Radiohead se révèle encore une fois aussi passionnant qu’audacieux. Là ou d’autres (Coldplay, Arcade Fire…), non sans talent, visent ouvertement, à coups d’effets appuyés, le public des stades et la couronne de U2, le quintette d’Oxford s’acharne à parfaire son art de dissimuler à l’auditeur pressé les troublants et savants atours qui ont façonné son remarquable succès.Passé deux ou trois écoutes, les parfois presque irritants rythmes persistants, entre dubstep et drum’n’bass aérien, mettent miraculeusement en relief telle mélodie lumineuse qu’on prenait jusque-là pour un râle douloureux de plus de Yorke, tel motif superbe de piano, telle discrète fioriture de guitare (les riffs de Creep ou de OK Computer sont loin, bien loin). Et si Codex et son clavier sépulcral ou le quasi acoustique Give up the ghost rejoignent assurément les plus belles ballades atmosphériques et hantées du groupe, Lotus Flower, à l’instar des toujours intriguantes et habitées danses de Thom Yorke, s’impose comme un nouveau tube atypique du plus imprévisible des groupes. De quoi largement lui pardonner les quelques errements moins convaincants de ce King of limbs, le bidouillage-bricolage peu concluant de Feral notamment. (HC)
La fuite d’albums sur internet est maintenant si courante qu’elle est presque devenue, pour les artistes comme pour les labels, un moyen de promotion lambda. Chez Thom Yorke et sa bande, cette notion n’existe apparemment pas. Malgré tous les intermédiaires investis dans la sortie de ce “The King Of Limbs”, on a une nouvelle fois assisté à la parfaite imperméabilité de l’empire Radiohead, celle là même qui avait déjà fait de “In Rainbows” une énorme surprise en 2007. Malgré de nombreuses tergiversations - jusqu’à dire qu’il ne sortirait plus jamais d’albums mais seulement quelques titres épars sur la toile - on savait pourtant que le combo s’était remis au travail. Personne ne se doutait en revanche que “The King Of Limbs” allait nous tomber si vite sur le coin de la figure, et sensiblement de la même façon que son prédécesseur: directement sur le site du groupe, immédiatement en digital, fin mars en magasin, ou début mai en édition deluxe pour les fanatiques de l’objet. Sensiblement. Parce que si les fans payaient ce qu’ils voulaient lors de la petite révolution sonnée il y a trois ans, ce nouvel album de Radiohead est maintenant au prix du marché, comme si les Anglais s’étaient finalement rendus compte que leur travail avait été sous-estimé tout en leur ayant rapporté plus qu’à l’époque de la grande distribution musicale, de ces maisons de disques auxquelles le groupe a délibérément tourné le dos et qui restent encore aujourd’hui dans son viseur. Dernière preuve, l’annonce de la mise en ligne de “The King Of Limbs” à la veille des Grammy Awards, comme pour banaliser ce grand rassemblement du “métier” en Angleterre ou le passable côtoie généralement le médiocre sur un lit de petits-fours et de bulles de champagne.Côté contenu, une seule surprise: ce nouvel album n’aligne pas plus de trente-sept minutes partagées en huit titres, et devient ainsi le disque le plus court des huit que compte la discographie des Anglais. Sûrement trop peu pour les adorateurs du groupe, surtout pour ceux qui se seront fendus de l’édition collector. Comme si Thom Yorke prouvait une nouvelle fois qu’il ne mâchait pas ses mots lorsqu’il disait vouloir s’adapter aux nouvelles façons de consommer la musique, le temps de quelques arrêts de métro, ou en activant le mode aléatoire du baladeur numérique.Mais parlons musique puisque c’est avant tout ce qui nous intéresse quand il est question de Radiohead. Là, il apparaît que, pour la première fois véritablement, le combo n’a pas cherché à approfondir ses expérimentations, reprenant plus ou moins la formule de “In Rainbows”, voire de “Kid A”: celle d’un groupe de rock parvenant à faire jaillir de ses instruments des compositions très proches de ce monde électronique dont on le sait très friand. Illustration avec  une majorité de titres synthétiques, sophistiqués, et rythmés façon electro-jazz (”Bloom”, “Feral”), dans la lignée du “Lotus Flower”, dévoilé la veille de l’album via la mise en ligne de son clip (voir ci-dessous). Rebutant sur papier pour les fans de la première heure qui le préféraient à guitare et qui cautionneront donc plus facilement “Little By Little” ou les deux diamants noirs de ce disque (”Codex”, “Give Up The Ghost”), Radiohead s’en tire néanmoins avec un talent toujours inouï, que ce soit sur un “Morning MagPie” tendant vers le Foals-nouveau, ou sur l’excellente conclusion qu’incarne un “Separator” débordant de grâce et dont le simple titre annoncerait, selon la rumeur, une éventuelle suite qui justifierait le concept d’album journal entourant ce “The King Of Limbs”, aussi indispensable que les précédents sans pour autant les surpasser. (mowno)
Le dernier Radiohead aura, encore une fois, fait parler de lui, ne serait-ce que par le simple fait d’avoir été annoncé seulement quelques jours avant sa sortie, prenant tout le monde par surprise. C’est, à présent, un fait accompli : on privilégie désormais le lien qui unit l’artiste au "consommateur" (oh le vilain mot) exclusivement par l’internet, histoire de déblayer ce qui pourrait amenuiser ce lien. Par conséquent, le terme "fan" (pas moins vilain que "consommateur") prend ici tout son sens. En effet, on le responsabilise par la démarche consistant à se rendre sur le site, à commander l’album, et enfin à le télécharger, tout en se sentant privilégié, toutes choses jouant un véritable rôle novateur dans la relation musicale. Les labels (XL recordings pour l’Europe), même micro, qui auraient pu (dû ?) tirer leur épingle du jeu, sont relégués à la portion congrue, et n’auront droit à la galette marchande que beaucoup plus tard (fin mars, soit plus d’un mois de retard). Le pire, c’est qu’on imagine que XL recordings s’est battu et se battra bec et ongles pour ne pas perdre cette fonction, pas très reluisante, où les rôles ont été totalement inversés. Enfin, que penser de cette heureuse surprise, pour ceux qui ont commandé "la chose" : la primeur de la réception, 24 heures avant tout le monde, et surtout avant la date prévue lors de l’achat. Si ce n’est pas fidéliser sa clientèle ça ? C’est le b.a.-ba du marketing : donner l’impression que le client est roi. Voilà donc le disque téléchargé, légalement bien sûr (on se demande d’ailleurs quelle sera la part que prendra la piraterie ici), à un prix cette fois-ci fixé à l’avance. Modique, certes, mais non plus laissé, comme ce fut le cas pour In Rainbows , au bon vouloir de l’acheteur (pardon, du téléchargeur). On a donc tiré certains enseignements de cette innovation, qui fit tant de bruit dans le monde musical. The King of Limbs comporte 8 titres, "seulement", se dira-t-on dans un premier temps, pestant sur la valeur quantité-prix du paquet. Comme quoi, la démarche de Radiohead, qui se veut une alternative au bête achat dicté par de méchants messages publicitaires conçus par des cadres dynamiques sortis des meilleures écoles de commerce et ayant fait leurs armes dans les finances ou le pharmaceutique (ouf, on reprend son souffle et son calme), ne cesse de soulever des questions sur la relation marchande, cette satanée valeur commerciale, que l’on a tant de mal à associer à la culture, immatérielle par définition. The King of Limbs comporte donc huit titres. Tambours battants... A-t-on droit au Radiohead que les nostalgiques attendent depuis plus de dix ans ? Le Radiohead rock, toutes guitares hurlantes ? Ou suit-on la dispersion généralisée – pour ne pas dire la confusion des genres – entamée avec Hail to the Thief. Oh pitié, diront d’autres, surtout pas la période Kid A, Amnesiac, The Eraser (album solo de Thom Yorke) qui aura marqué l’histoire, non du rock, mais de l’electro. C’est cette dernière approche qui semble la plus appropriée. Et quel bonheur. Faisant partie de ceux qui apprécient Radiohead depuis ses débuts, et qui applaudissent les choix artistiques dira-t-on modernes, ou risqués, enfin, bref, qui ne se contentent pas du minimum syndical, et essaient des voix et des voies nouvelles. Tout comme Björk, avec qui il a déjà collaboré, Thom Yorke, être tourmenté à fleur de peau et en option continue, cherche et se cherche dans les sons les plus distordus, distordants, espérant trouver la musique de son âme. La bonne nouvelle, c’est que cela ravit nos oreilles, nos sens, mais aussi, et surtout, notre intellect. "You’ve got some nerve coming here" chante Yorke d’une voix que l’on sent énervée, et qui rappelle à notre bon souvenir que les meilleures œuvres proviennent de ses états d’âme tourmentés, voire schizo. Le titre de l’album, des chansons et les paroles, sans parler de la pochette (on est loin de celle, ignoble, de In Rainbows), sont autant de traces indélébiles de cet état de fait. Les boucles, propres à la musique électronique, donnent plus que jamais une teinte tribale, qui rend la musique très hypnotique et hypnotisante. C’est un voyage extrêmement planant, dont on ne ne se réveille, abasourdi — abruti devrait-t-on dire — qu’à la fin du dernier titre. Et de ressentir un manque qui ne disparaît que sur le mode Repeat. On sent, indéniablement, mais peut-être davantage qu’auparavant, une certaine touche trip-hop, qui donne à l’ensemble une majesté exquise. La voix de Thom Yorke n’a jamais été aussi bien habillée, habitée, entourée. Une grande sérénité envoute l’album. A tel point qu’on l’écoutera tel un placebo. (pinkushion)
bisca
8
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Ma cédéthèque

Créée

le 21 févr. 2022

Critique lue 30 fois

bisca

Écrit par

Critique lue 30 fois

D'autres avis sur The King of Limbs

The King of Limbs
joseaxe9
9

La perfection vient à qui sait l'attendre

Je ressors aujourd'hui d'une écoute intégrale de leur discographie, entamée sur un coup de tête (oui, il faut être un peu fou !). Malgré la difficulté à ingérer une centaine de titres d'un même...

le 10 oct. 2012

11 j'aime

3

The King of Limbs
RoméoCalenda
9

Le mode d'emploi de l'extraction de ton existence

La note est une note symbolique, car il m'est clairement impossible de noter cet album Je ne m'étais jamais décidé à faire une critique d'album un jour, ne m'en sentant pas les capacités ni la...

le 14 janv. 2016

5 j'aime

2

The King of Limbs
planguillon
9

De l'excellent, du bon et du moyen....

Non cet album n’est pas le meilleur disque de Radiohead, et on ne risque pas de chantonner les refrains de ces huit titres sous la douche, tant les mélodies sont difficiles à retenir. Mais The King...

le 19 sept. 2019

4 j'aime

Du même critique

Le Moujik et sa femme
bisca
7

Critique de Le Moujik et sa femme par bisca

Avec le temps, on a fini par préférer ses interviews à ses albums, ses albums à ses concerts et ses concerts à ses albums live. Et on ne croit plus, non plus, tout ce qu'il débite. On a pris sa...

le 5 avr. 2022

3 j'aime

Santa Monica ’72 (Live)
bisca
7

Critique de Santa Monica ’72 (Live) par bisca

Ça commence avec la voix du type de KMET, la radio de Santa Monica qui enregistre et diffuse ce concert de Bowie, le 20 octobre 1972. « Allez hop on va rejoindre David Bowie qui commence son concert...

le 27 févr. 2022

3 j'aime

Hiding In Plain Sight
bisca
8

Critique de Hiding In Plain Sight par bisca

Il commence sur le tard après des années de relation inexistante avec la musique. Michael Collins – le fondateur et principal auteur de Drugdealer – n’a jamais joué d’un instrument ou encore reçu une...

le 16 oct. 2023

2 j'aime