Contrairement à beaucoup de gens sur cette Terre, j'aime beaucoup "La Menace Fantôme". Bon, loin de moi l'idée que c'est un chef-d'oeuvre, mais quand même, il se démarque énormément des films sortis à la même époque, et qui sortent encore de nos jours ( exception faîte du "Réveil de la Force" que je trouve, comme je l'ai déja écrit dans ma critique à son sujet, largement supérieur au premier épisode de la prélogie ).
Au niveau de sa bande-son, le travail demeure le même : soignée, puissante et spectaculaire. Que dire de plus, si ce n'est que John williams nous prouve, une fois de plus, toute l'étendue de son génie artistique? Le mec a une patte, une vraie, et je ne sais point qui pourra, après son décès ( que l'on espère le plus lointain possible ), le remplacer.
Est-ce au moins possible? Tout est possible, mais cela sera, à n'en pas douter, bien difficile. De même, que serait "Star Wars" sans lui, sans sa musique? Cet homme est Star Wars, et y participe grandement. Sans lui, il manquerait quelque chose aux films. Vraiment, je ne plaisante pas; c'est l'un des éléments moteurs de la saga ( bien plus que George Lucas, au final, mais c'est un autre sujet ).
Le tout étant que même pour "The Phantom Menace", Williams nous a fournit un travail d'orfevre. Le rendu est donc épique, grand et grandiose, inhabituel dans le cadre des sorties de l'époque. Parce qu'il faut bien reconnaître à l'oeuvre un aspect très neuf, et en même temps empreint de nostalgie.
L'on sent constamment l'ombre de la trilogie originale sur les notes jouées, comme si la personnalité refoulées d'Anakin n'allait pas tarder à s'interposer entre les Jedi et les Siths. Et c'est proprement incroyable de voir que, par exemple, la marche de l'empire est reprise en tant que thème principal d'Anakin, mais suffisament bien modifiée pour la faire paraître douce, agréable à l'écoute.
Mais dès lors que l'on entend cette chanson, l'on sait où l'on se trouve : aux origines de Dark Vador, aux origines même du mal. Et justement, j'ai trouvé cela extrêmement bien pensé, de tout le temps se situer entre l'agréable et le dangeeux, entre le côté clair et le côté obscur de la Force. La réfléxion est donc excellente, tout comme le travail de John Williams, sur lequel plane l'ombre d'une trilogie tant révolue que révolutionnaire ...