J'ai entamé cette écoute avec un enthousiasme à toute épreuve ; je voulais découvrir un nouvel album de Mike Oldfield, maître de la mélodie enchanteresse.
J'avais entendu Angelique, le morceau d'ouverture, et pensais donc passer un moment aérien et poétique au milieu de pianos berceurs et d'une guitare pincée. Ainsi, tout le long de l'écoute de la première partie, 'Light', j'ai confirmé avec des frissons le long de mon dos et mes bras, le sentiment astral que m'avait conféré Angelique.
Je me demandai à ce moment là, quelque peu bourru, pourquoi SensCritique catégorisait l'album dans 'electro'. J'ai demandé le pardon pour ce doute et entamant la seconde partie ; 'Shade'. Je ne pensais pas Oldfield capable de créer des morceaux aux sonorités electro, même techno. Certes, certains morceaux, je le concède, ont des passages qui sont des bribes de la signatures du maestria. Mais j'étais abasourdi par cette exploration musicale !
Ce qui me laisse tout penaud c'est le choix qu'à fait Oldfield de faire un seul et même album en y incluant deux parties distinctes avec deux styles si contraires ! Autant sortir 'Light' d'un côté, et 'Shade' ensuite !
Après mes recherches affairées, j'ai pu constater, que l'album est volontairement double pour être apprécié en soirée... On introduit le disque et on entame le dîner calmement, dans une ambiance sereine et posée avec Light, et quand la soirée commence à appeler le dansant et les montées d'alcools Shade balance du rythme.
Je reste sceptique à cette idée. Deux E.P. auraient suffit et l'on aurait pu dire : Light est un excellent album, Shade une expérience musicale (même les plus grand peuvent se faire des trips après tout). Alors que, les deux réunis, la seconde partie a tendance à tirer la première par le bas et nous offrir le triste sentiment d'un album passable.