Ayant été un punk à roulette-métalleux des années nu-métal, il était impossible de passer dans les années 90 à côté de cet album et de Mass Hysteria.


Plus de 20 après, je réécoute cet album avec une résonance donc toute particulière, ce groupe et ces titres ayant eu une influence toute particulière pour moi, surtout après avoir été scotché à plusieurs reprises par leur énergie en live.


Ce premier album de Mass avait une teinte bien spécifique dans le paysage musical de l'époque, en prônant un positivisme certain, avec des titres marquant dès la première écoute, car gonflés de punchlines très fortes qui restent immédiatement en tête.


Après une entrée en matière tout en demi teinte avec « L’homme qui en savait trop rien » mais déjà quelques refrains et brisure de rythmes qui restent en tête, l'album déploie toute sa force tout au long de son déploiement.
Impossible de rester impassible face au tube qu'est "Knowledge Is Power", son tempo énergique et sa somme de paroles rappelant la nécessité de s'ouvrir à la connaissance.
Le titre "Respect to the Dance Floor" et ses mix entrainant reste "quoi qu'on en dise", dans la tête.
La chanson "Donnez-vous la peine" à la moitié de l'album reste graver un moment dans la tête avec son refrain entrainant.
D'autres morceaux viennent compléter cet album, sans être aussi percutant que les tubes précédents, mais continuant à dérouler son message de positivisme (Shine, appelant à "Mettre à profit les bonnes vibrations"), d'humanité ("J'aime le monde" de la chanson "Mass Protect"), de poésie (en reprenant la citation de Prévert dans "L'effet papillon") et de survoltage (notamment sur le titre "MH 2 C.E.S").


20 ans après ma premier écoute, je prends beaucoup de recul sur certains titres sur lesquels j'ai pu bondir, voyant à présent certains défauts que j'ignorais à l'époque (j'ai d'ailleurs baissé sa note ce jour après une réécoute de celui-ci). Mais on sort toujours gonflé à bloc à l'écoute de cet album, véritable meeting-pot ou camaïeu de ce que le métal peut amener de positif.

blackpea
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le 8 nov. 2017

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