Kid A
7.9
Kid A

Album de Radiohead (2000)

“Il n'y a pas que des chansons dans le sens traditionnel du terme… Il y a des passages musicaux qui sont étonnants. Je suis d'ailleurs assez surpris d'être encore excité par ces morceaux, alors que nous travaillions dessus depuis deux ans… Nous avons clos un chapitre avec Ok Computer. Il aurait été ridicule de poursuivre dans cette veine. Il nous fallait quelque chose de neuf, aussi bien au niveau de l'enregistrement que des futures tournées”. Tels étaient les propos énoncés par Ed O'Brien, il y a trois mois, peu de temps avant que Radiohead ne livre quatre concerts sur le sol français, afin, entre autres, de dévoiler ses nouvelles compositions. Des compositions jouées dans des versions qui venaient bien sûr corroborer les dires du guitariste géant, au ton plus expérimental, faisant appel à l'électronique, aux boucles, à la liberté structurelle du jazz, mais qui se fondaient néanmoins sur scène à merveille dans le répertoire historique du quintette d'Oxford.Et ne préparaient pas au (à) (l'electro)choc que provoque l'écoute de Kid A. Car Radiohead a pratiquement fait table rase de son passé, remisé son instrument de prédilection, celui sur lequel il avait bâti une grande partie de sa réputation, au placard. Exceptions faites, néanmoins, de l'apaisant How To Disappear Completely, où une six-cordes acoustique – bientôt noyée par d'étranges volutes de clavier – accompagne un chant d'une douceur singulière, le temps d'une chanson d'anthologie à faire se relever Tim Buckley ; et sur le morceau de bravoure baptisé Optimistic – un cousin éloigné de Paranoid Android –, soutenu par une rythmique ouvertement tribale, à mi-chemin entre le Funhouse des Stooges et le Velvet Underground de White Light/White Heat, porté par les incantations d'un Thom Yorke encore plus inquiétant que jamais.Il y a belle lurette, dès la sortie The Bends en 1995 en fait, que les cinq compagnons ne cachent pas leur intérêt pour les musiques électroniques sous toutes leurs formes, les sampleurs et autres boucles, pour des labels comme Mo'Wax ou Rephlex, pour des artistes tels Aphex Twin ou Dj Shadow. Ils leur manquaient pourtant – peur de l'inconnue ? Attendre de pouvoir disposer d'une entière liberté ? – de passer à l'acte, même si le groupe avait injecté dans l'incontournable Ok Computer – mais à des doses encore homéopathiques – quelques touches technologiques, qui se fondaient d'ailleurs à merveille dans ce rock habité et entêtant. Aujourd'hui, Radiohead, de manière on ne peut plus consciente, vient de faire le grand plongeon. Car Kid A est assurément un album qui ne dépareillerait pas aux côtés des dernières productions du label Warp, un disque où l'électronique est reine, où le terme d'intelligent techno retrouve un second souffle, où les improvisations jazz mènent le quintette dans des contrées qu'il n'avait jusque-là jamais osé explorer. Si ce n'est Thom Yorke, en solitaire, le temps de Rabbits In Your Headlights, sa collaboration avec Dj Shadow sur Psyence Fiction, la méga-production signée UNKLE en 1998. Everything In Its Right Place, pour ouvrir le disque, annonce la couleur, rapproche Radiohead de Plaid alors que son leader assène une litanie hypnotique. Si le morceau-titre ressemble (volontairement ? Sans doute…) à une comptine enfantine des temps futurs, The National Anthem pourrait être un morceau du Art Ensemble Of Chicago (groupe de jazz culte remis au goût du jour par Tortoise) remixé par Primal Scream, où le chant, quasi incompréhensible tant il est trafiqué, disparaît bien vite pour mieux laisser place un saxophone affolé. Plus loin, Idioteque associe la rythmique du Windowlicker d'Aphex Twin et une interprétation compulsive digne de Ian Curtis, un curieux mariage pour un titre qui donnerait presque des fourmis dans les jambes et n'en reste pas moins l'un des plus accrocheurs sur un album dont le terme “single” semble avoir été banni. Pourtant, Motion Picture Soundtrack, sans aucun soutien rythmique, mériterait de devenir un hit, pour cette ambiance onirique et crépusculaire, invitation aux rêves les plus doux, et terme d'un voyage aussi dépaysant que subjuguant. Un suicide commercial ? Une remise en question ? Une œuvre arty et pontifiante ? Rien de tout cela, en fait. Kid A est juste l'album d'un groupe en roue libre, bien décidé à passer outre les règles en vigueur dans un milieu frileux et peureux, prêt à laisser libre cours à toutes ses aspirations. À toutes ses inspirations. Un groupe dont le but n'est certainement pas de vouloir à tout prix désarçonner ses auditeurs, ses fans (et l'on sait à quels points ils sont nombreux), encore moins à les “dégoûter”, mais qui cherche avant toute chose à se faire plaisir. Et qui réussit, au final, à nous faire plaisir.


Quatrième album de la formation reine des années 90, Kid A permet à Radiohead d'aborder sereinement le nouveau millénaire, tranquillement installé sur trône que la presse et le public lui ont dressé. Sereinement ? pas si sûr que ça... En effet, même si cet album demeure dans le même goût que son prédécesseur, l'ambition affichée étant de dépasser les cadres limités de la chanson pop, Kid A se révèle autrement plus gonflé qu'OK Computer. Fini le neo rock-prog, Thom Yorke et ses compères radicalisent leur propos, s'évadent définitivement de leur suiveurs en mal de reconnaissance (en vrac Mansun ou Six by Seven). En substance : une petite heure de musique qui en laissera beaucoup perplexes, en ravira beaucoup d'autres, mais qui ne manquera pas d'en intriguer la plupart. Peu de singles en vue (on ne s'en plaint pas) mais quelques chocs telluriques, notamment l'incroyable Idiotheque, peut être le plus beau titre jamais composé par Radiohead, aux beat savants et à la voix paranoïaque, l'élégiaque Motion Picture soundtrack et son orgue magique, ou Everything in its right place et son minimalisme contemplatif. Au final Kid A s'apparente, à une longue fuite en avant de Radiohead... (Inrocks)
La musique sans nom de Radiohead gravit un nouvel échelon dans l'ordre de la beauté : Kid A, album éclaté et logique, souvent nu et terriblement inventif, offre aux Anglais un terrain d'expérimentation à leur démesure. Quarante minutes se sont écoulées et la première écoute de Kid A laisse déjà scintiller une évidence : ce disque surgit comme s'il ignorait que la rumeur publique lui a donné la stature et le poids d'un événement. Guetté par une abondante population d'admirateurs et de commentateurs, précédé par un cortège d'on-dit en tout genre, le quatrième album de Radiohead n'est pas cette œuvre totale, cette somme assourdissante que certains auront peut-être attendue - ou redoutée. Parvenus à un tel stade de popularité et de maturité, les Anglais auraient très bien pu commettre l'un de ces doubles albums qui redimensionnent l'ego de leurs auteurs tout en lessivant leurs talents. Mais Thom Yorke et les siens sont trop clairvoyants pour s'épuiser à courir derrière les mirages d'une œuvre finie. Prétendre à l'achèvement de soi, c'est reconnaître que l'on ne va plus se découvrir. Manifestement, Radiohead n'en est pas encore là : ce groupe n'en a pas terminé avec ses mystères. Plutôt que de vouloir tenir tout l'univers de la musique entre ses mains, le quintette d'Oxford a choisi de s'y jeter à corps perdu et de le parcourir en tous sens, sans autre mobile que d'en éprouver les limites et sans autre rêve que d'espérer les dépasser. Kid A est un voyage non organisé, une libre déambulation sur terrain accidenté. Dans cet album sans cohésion apparente, chaque titre est pour Radiohead une aube nouvelle, une occasion d'abandonner toute base arrière et de goûter au plaisir de se disperser. Cet amour du risque porte l'empreinte d'une curiosité infatigablement reconduite ? dans tous ses états et tous ses éclats. Ici l'audace n'est pas une manière mais un fonctionnement interne, une énergie naturelle qui irradie ce disque en son cœur. Radiohead témoigne d'un courage qui se passe d'armures et de démonstrations de force. A tel point qu'aujourd'hui sa musique, le plus souvent rangée des guitares qui ont bâti sa réputation, se permet d'apparaître par moments dans un remarquable état de nudité, un dépouillement nouveau qui, paradoxalement, lui donne l'apparence d'une très ancienne sagesse. Avec Kid A, Radiohead pousse un peu plus loin la très belle indéfinition de son expression musicale. S'il s'extirpe complètement de la logique des courants et des contingences stylistiques propres au rock, le groupe fait aussi bien mieux que de sacrifier à la mode du recyclage et du mélange des genres. S'amuser avec des formes n'est pas une fin en soi : si de tels jonglages ne sont pas soumis au désir de façonner un langage à part entière, ils restent de simples jeux d'adresse, des hochets dont le bruit plaisant cache un vide sidéral. L'éparpillement sonore de Kid A ne prétend pas témoigner d'une habileté ou d'un savoir-faire. D'une dérive ambient à une invitation à la transe, d'une ballade cerclée de cordes à une chanson transpercée par les pointes sèches d'un rythme programmé, Radiohead cherche à chaque fois la formulation idéale, l'exacte transcription en actes et en sons d'une conscience en éveil permanent, d'un imaginaire en marche. Le premier morceau du disque s'appelle Everything in its right place : un parfait sous-titre pour cette mosaïque de situations musicales qui, au fil des écoutes, révèle des combinaisons d'une imparable logique, où rien n'est superflu ni cédé aux caprices du hasard. Les immenses qualités de Kid A s'imposent dès Everything in its right place . Glissées dans une enveloppe sonore et harmonique très réduite - claviers et voix trafiquée, absorbée et recrachée par un sampler ?, elles disent d'entrée à quelle niveau de confiance et de sorcellerie Radiohead conduit désormais son art. Le chant de Thom Yorke, de plus en plus dégagé des contraintes de la signification, n'est plus l'oeil d'un vaste cyclone émotionnel, mais un agent perturbateur parmi d'autres, impliqué dans une conspiration qui s'applique à déplacer sans cesse le centre de gravité et les points d'appui traditionnels de la chanson. Un programme que le titre suivant, Kid A , étend aux dimensions d'un rêve : des notes de synthé tombées en pluie, entre balafon et boîte à musique, se marient à des palpitations rythmiques dignes d'Aphex Twin et soutiennent la voix parasitée de Yorke. Le résultat, d'une étrangeté absolue, est un affront féroce aux populations laborieuses qui composent l'ordinaire des musiques électroniques. Réapparu dans les plus simples appareils, Radiohead peut alors se projeter à l'autre bout du spectre sonore et défiler dans des tenues plus habillées. D'abord avec The National Anthem, ascenseur vers le chaos monté sur les ressorts d'une basse fuzz et de la batterie, propulsé dans un grincement d'ondes Martenot et pris peu à peu dans les prodigieuses gerbes d'étincelles d'une section de cuivres - Mingus, dit-on, aurait joliment semé sa zone dans les esprits de Thom Yorke et de Jonny Greenwood. Ensuite avec How to disappear completely, où Radiohead s'offre comme au bon vieux temps une ballade au crépuscule dont il recompose le parcours : la guitare sèche imprime la foulée du morceau, la voix de Yorke en augmente peu à peu la palpitation et la partition de cordes, dans un admirable travail de sape, se laisse lentement partir en vrille pour faire sortir le tout du chemin. Hors du sentier ainsi battu, il y a Treefingers, instrumental suspendu où Yorke, à partir d'une guitare samplée, creuse les perspectives tracées par Eno et réaffirme son désir de changer les boucles en spirales et les formes fermées en lignes de fuite. Cette propension à dénouer la musique s'exprime également sur Optimistic, rock tribal qui s'élève avec la grâce opiniâtre d'un chant gnaoua puis s'évapore au son d'In limbo et de sa guitare arpégée, mariée dans de subtils contretemps avec la batterie, la basse et un clavier invité à la noce : "Je suis perdu en mer, j'ai perdu mon chemin", psalmodie au loin Yorke, sur un ton où le délice semble prendre le pas sur l'effroi. Plus égaré encore, battu par le vent sec d'une mélodie réduite au minimum, laminé par un rythme usant, Idioteque est un magnifique désert technoïde conquis par la voix exaspérée, parcourue de spasmes, de Yorke. De semblables tiraillements agitent le plus traditionnel Morning bell, mélodie à l'étouffée qui se débat dans une cage de sons compressés et qui fend sa chrysalide comme pour libérer le björkien Motion picture soundtrack: un morceau qui prend vie grâce aux seuls souffles d'un harmonium, d'une harpe samplée et de la voix ailée de Yorke. Le trajet s'interrompt alors sur une courte virgule instrumentale apposée comme une signature - paraphe d'un groupe qui rechigne à user du point final. Plus que jamais, il s'agit ici de prendre la parole, de ne plus la rendre et de la travailler sans relâche. Cette intransigeance conforte le splendide isolement de Radiohead. Ce groupe rayonne encore une fois à bonne distance de ses contemporains, et notamment de la cohorte d'epigones qui ont cru pouvoir le suivre en prenant Ok computer pour ce qu'il n'était pas - l'acte fondateur d'un nouveau lyrisme rock. Il est aujourd'hui dans la position d'un père qui, avec une implacable cruauté, abandonne sans se retourner les progénitures indignes qu'on a cru bon de lui attribuer. Radiohead désigne lui-même sa descendance : ses disques seront toujours ses meilleurs et ses seuls héritiers. Kid A est le digne rejeton de cinq musiciens qui semblent décidés à chanter jusqu'au bout les vertiges de l'inconfort, l'euphorie du doute, la folle beauté des questionnements irrésolus. Il est aussi l'enfant terrible d'un groupe qui, en se restant amoureusement, passionnément infidèle, a trouvé le plus sûr moyen de ne jamais se trahir. (Inrocks)
C'est entendu, Radiohead a pris des risques. Beaucoup de risques, notamment celui de désarçonner ses plus fervents admirateurs en s'éloignant d'une "formule" qui avait fait ses preuves. On a beaucoup glosé sur ce point, tout le monde ayant pu suivre quasiment en direct les doutes et hésitations d'un groupe probablement trop médiatisé, grâce au journal de bord publié sur leur site par le guitariste Ed O'Brien. On a tout dit sur cet album avant même qu'il ne sorte, et le premier effort à faire est d'oublier ce qu'on a pu lire avant d'entamer une plongée en apnée (d'ailleurs, je serais vous, je lirais cette chronique après avoir écouté l'album, ce qui ne devrait pas être trop difficile puisqu'il est sorti depuis quelques temps déjà).Et finalement, ce n'est peut-être pas un disque si révolutionnaire qu'on a pu le dire. C'est un très bel album, fortement influencé par la musique électronique au sens large du terme mais puisant également dans ce qui fait le talent si particulier de Radiohead, leur forces et leur faiblesses. Une sorte de relecture ambient et d'appropriation pop. On y ressent nettement la trace d'Aphex Twin ("Kid A") ou celle de Björk ("Motion Picture Soundtrack") par exemple. Mais on y retrouve aussi la patte de Radiohead, dans cette façon caractéristique de construire des mélodies improbables ("Everything in its right place" ou "How to disappear completely", à rapprocher de certains grands moments d'Ok Computer) ou dans ces montées d'intensité lyrique ("Morning Bell"). Dans son journal, Ed O 'Brien déplorait (avant de changer d'avis) ce qu'il ressentait comme une volonté systématique de se départir des atouts principaux du groupe à ses yeux et se demandait si Radiohead n'était pas rentré dans le territoire des Stone Roses. Il ne semble pas que ce soit le cas, mais il y a bien eu changement de territoire. De chansons, aussi chaotiques soient-elles, qui répondent à un certain nombre de règles, Radiohead est passé à une musique au rythme très différent, où le temps s'écoule à la fois plus lentement et plus rapidement, où il est très facile de gâcher et de diluer une bonne idée, et où l'on peut sombrer dans la facilité d'une seconde à l'autre. Mais le grand avantage de Radiohead, de ce point de vue, c'est justement leur capacité à structurer des morceaux, à partir du chant notamment, véritable élément fédérateur de cette musique en plein évolution (témoin une perle comme "Idioteque", croisement halluciné entre Aphex Twin et New Order période Power, Corruption and Lies). Voilà donc un groupe réputé de dimension planétaire, alliant avec un rare bonheur succès public et critique, qui aurait pu se contenter de sortir un disque de plus et qui a préféré se mettre en règle avec son exigence et avec ses influences du moment. Le premier courage de Radiohead avec Kid A, ce n'est pas d'avoir décidé d'expérimenter pour expérimenter à tout prix, de se libérer de je ne sais quel carcan mélodique, comme si c'était une nécessité absolue et comme si le fait de décider de changer était un axe artistique à lui tout seul. C'est peut-être d'avoir choisi de suivre ses propres évolutions musicales, celles de ses membres, de ne pas avoir laissé s'installer, entre la musique qu'ils composent et celle qui les passionne aujourd'hui, un décalage dicté par l'habitude d'écrire d'une certaine façon. C'est peut-être ce qui sépare le talent du génie. Un disque magnifique, presque reposant, mature et plus serein (il suffit d'écouter des morceaux comme "Kid A" ou le superbe instrumental "Treefingers" pour s'en convaincre), témoignant brillamment des évolutions de ce groupe. Et dont l'un des mérites sera peut-être d'amener un certain nombre d'auditeurs rétifs à la musique électronique à la considérer d'un œil nouveau.(Popnews)
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le 21 févr. 2022

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