#Humanité
4.9
#Humanité

Album de Saez (2018)

10 Mars 2017 : en pleine tournée triomphante, Saez sort un triple album, "Lulu". C'est son dixième album studio, ça va faire 20 ans qu'il est présent dans la sphère musicale française. Pour "célébrer" ça, Saez livre un chef d'oeuvre de sensibilité et de multi-plaisirs, un de ses plus grands disques selon moi, avec ces classiques que sont devenus "Notre-Dame Mélancolie" ou "Lulu". Le Manifeste, réellement lancé depuis Octobre, se poursuivait comme une machine artistique terrible. Il avait bien ses erreurs (le court-métrage "Tu m'emmènes ?" : super idée d'utiliser deux chansons de "A Lover Prayers", mais le monologue est totalement écrasé à cause d'un son littéralement pourri ; le court-métrage de "Le temps des loups", malgré qu'il soit bien joué, est vraiment réac et sans sens), on les pardonnait en retour d'une énergie et d'une grandeur bourrée de promesses. Et "Château de brume", bordel, je vous y relance.
Et puis, patatra : le Manifeste s'est écroulé.
Ça a commencé avec "Premier Mai", inédit sorti pour l'entre-deux tours entre Le Pen et Macron (et oui, déjà). Il a sorti cette chanson, qui est... très "Meh". En fait, je la trouve carrément naze. C'est typiquement le genre de chanson où tu attends le moment où ça va s'activer un peu, où le chanteur va se lâcher et enfin dégager ce qu'il en pense au fond, mais ici non. Faut pas voter Le Pen et Macron, et pis c'est tout... La comparaison avec la fantastique "Fils de France" est obligée ! Je trouve ça terriblement triste, alors, qu'il ai fait bien plus entendre parler de lui avec ce titre qu'avec "Lulu"... Ce sera la dernière chanson publiée durant mes années lycée. Ce sera également le dernier morceau jusqu'à la sortie de "Humanité". Que s'est-il passé ?? Une dégringolade. Hormis les très émouvants messages de Saez pour ses 40 ans l'été 2017 (sérieux, j'en avais les larmes aux yeux), ben... Quelques messages de temps en temps, rarement passionnants... Un pathétique message à Noel, où il joignait la vidéo d'un chat se baladant sur le trottoir (véridique)... Un album, "le dernier disque", promis en automne et qui apparemment ne viendra pas, alors qu'il devait être le dernier disque du Manifeste... Et je parle même pas du fait qu'on ne sait si le Manifeste est fini, alors qu'il devait se finir le 31 Juillet 2017 à la base ! Là, je parle égoïstement, parce qu'au niveau symbolisme, j'aurais adoré que le Manifeste de Saez se termine juste après mon Bac, ça aurait été une boucle parfaitement bouclée pour moi... Mais là où ça concerne aussi les autres, c'est que Saez demande de repayer les 60 euros d'abonnement. Et quand c'est littéralement contre des rares messages, quelques photos et un accès aux albums qu'on a déjà, ça ressemble un peu à de l'arnaque. Et il faut réitérer 3 fois, puisque le Manifeste a débuté en Juillet 2016... Donc forcément, plus grand-monde n'a payé en Juillet dernier. Quand au niveau personnel (il ne cache plus rien à ses fans, on a l'impression de le tenir à bout de bras maintenant), il semble avoir raté le coche de ses collaborations. Ana Moreau, la femme qui est sur la pochette et les meilleurs court-métrages du Manifeste, Théo Cholbi et Franck Phan sont toujours là, mais au vu de ce qu'il dit, ils sont surtout là pour le boulot... C'est réellement très triste. Le Manifeste aurait pu tout déchirer jusqu'au bout.
Mais il nous revient cet hiver, avec ce disque, "Humanité".
Je marche les marches de l'Enfer, et je pèse mes mots... (Éphémère de l'été dernier).
Comme beaucoup, j'ai été très désarçonné au départ par son idée de com' pour cet album, qui consistait donc à dire (d'un ton très Gourou en plus !), de partager des choses littéraires avec le hashtag "Brigade Culturelle' sur les réseaux sociaux. En fixant un certain nombre que j'ai oublié, il a fait un faux chantage. Si le nombre est pas atteint, pas de sortie d'album, et donc, je cite, "vous continuerez à bouffer la merde qu'on vous sert". Qu'en penser ?... Blague bizarre ? Ironie de notre Société dictée par les écrans ? Ou, et j'espère surtout pas que ce soit ça : est-il sérieux ? Dans tous les cas, il n'a évidemment pas atteint le chiffre. La question est : tout cela n'était-il qu'un jeu ? Un jeu provocateur, selon moi. J'adore vous faire rugir, comme il dit... Cet album fera pas exception. Pour mettre dans le ton tout de suite, par rapport à mon avis sur cet album : il est bon, selon moi. Mais il n'y a aucun chef d'oeuvre dedans. Il est mieux que "Jours Étranges", mais il n'atteint pas l’ossuaire musculaire de la cheville de "Lulu". Et ce pour une raison très simple: c'est un fourre-tout, où des morceaux n'ayant aucun rapport entre eux dans la musicalité se côtoient, dans un but évident de provoquer le plus possible en une heure. Dans "Lulu", ça marchait parce que c'était sur trois disques très personnifiés. Ici, ça fait qu'il est impossible de juger que c'est un travail accompli, étant donné que c'est disparate. C'est hyper-surprenant, parce que si je connais bien des disques unis et complets dans leur traitements, c'est bien ceux de Saez...
Le disque commence par un triptyque "Fleuves". Au niveau de l'instru, on est dans de la complexité, des arrangements précis et assez indiscernables, ainsi que des durées tournant autour du même chiffre (7). Sans surprise, ce sont ces trois là, à l'évidence plus ambitieux que les autres, qui inspirent l'adhésion de la généralité. "Humanité" commence par un cappella impressionnant, avant d'être rejoint par des guitares sombres et atmosphériques. En gros, "Les Anarchitectures" qui vient dire coucou à "Fin des mondes". Le texte a beau être très cool, on n'est pas surpris. Et puis, d'un coup, surgit des violons qui sonnent Oriental ! Et le rock s'y adjoint ! Et Saez pète la forme ! "Allez crève fils de pute ! Allez crève, fils de Dieu !" Et ce hurlement, que j'ai toujours entendus que sur des lives, qui m'a accompagné durant toutes mes années lycée, enfin gravé sur disque ! Sans prévenir, "Humanité" nous aspire par ces arrangements ébouriffants, ce puissant cri de révolte, et s'impose déjà comme un des grands titres de l'album. Très grand morceau. "Les guerres des mondes" continue un peu sur cette voie orientale, mais en beaucoup moins poussé. L'instrumental est de nouveau riche et reposant, me faisant même penser par moments à Jean-Louis Murat. Le bémol ne vient donc pas ici de la musique, mais des paroles. C'est déjà le deuxième morceau, mais un abus est visible à des kilomètres : l'anaphore. Sur "Lulu", il l'avait déjà pas mal utilisé sur le premier disque, mais il ne s'en est plus servi du tout sur les deux autres disques. Sur cet album, cette figure de style apparaît... 7 fois sur 10 ! Signe flagrant de difficulté à écrire, ou en tout cas à trouver de l'inspiration... Et autant ça servira à d'autres instants du disque, comme sur "Ma religieuse", autant ici ça fait juste penser à un pauvre petit frère des "Fils d'Artaud". La musicalité rattrape quand même les paroles, c'est une évolution plus expérimentale qui rafraîchit vraiment. "La Mort" est excellent. Ce triptyque, qui se veut comme un portrait global et cinglant de notre Société actuellement dominée par des pouvoirs de plus en plus invisibles et omniprésents, s'achève sur ce morceau fleuve particulièrement fort. En partie final, il finit par s'écrier : AUX ARMES, DÉSESPÉRÉS ! Et hop, transition avec le rock. Ce segment est orgasmique, avec ce rythme battant comme un cœur et l'anaphore utilisé ici comme un pas de révolte. J'espère sincèrement que Saez va creuser sur cette musicalité sur ses prochains disques, parce qu'avec un peu plus d'attention sur les paroles, il peut faire un véritable chef d'oeuvre.
Transition avec un autre triptyque : la jeunesse féminine actuelle, pour des musiques à la tonalité fête en soirée ! Très facile, alors, de crier à la misogynie. Les médias adorent utiliser cet argument pour convaincre les gens de ne pas l'écouter. Mais sachez, déjà, que Brel, Ferré, Brassens, Gainsbourg ou Roger Waters de Pink Floyd sont des misogynes revendiqués. Ça m'étonnerait que vous n'écoutiez aucun de ceux-là... De plus, on aime plaquer ce mot sur tout et n'importe quoi tant que c'est péjoratif envers les femmes. Parce que toutes les femmes sont intouchables ? C'est du même niveau que de dire que tous les hommes sont irréprochables. Tout ce remue-ménage, du coup, sur la misogynie de Saez ne fait que servir son propos (c'est-à-dire une décadence normalisée sous couvert de bien-pensance non appliquée). Parce que oui, reconnaissons-le : aujourd'hui, il est devenu misogyne. Que ce soit par ses messages ou ses chansons, ça fait des années qu'on l'a plus entendu dire du bien d'une femme. Mais c'est pas grave, quelques parts, d'admettre cette réalité. Parce que sa misogynie n'est pas basée sur la haine : elle est basée sur une constatation triste. Il n'arrive pas à dépasser ses déceptions amoureuses, il ne côtoie plus la jeunesse comme quand il était jeune (forcément) et du coup, comme tout quarantenaire, il observe et écoute les jeunes plus qu'il ne leur parle... et donc, oui, les jeunes adolescentes sont de plus en plus comme il les a retranscrit sur sa magnifique pochette d'avance condamnée. Et "J'envoie", malgré sa musicalité très pauvre (et son anaphore moisi), a un propos que je trouve intelligent et pertinent. Oui, cet excès de privés à la vue de tous, c'est des SOS, c'est une imploration désespérée d'attentions anonymes, c'est une peur insondable de la solitude et des incertitudes (comme cet exemple qu'il cite souvent des mères prenant en photo leurs nouveaux nés venant de naître). Je vis dans une génération de plus en plus bouffée par le besoin de plaire, et donc d'être formaté, et qui surtout doit réinventer ses codes moraux pour s'adapter aux réseaux sociaux. Ce qui amène, bien évidemment, de graves incidents comme des suicides. Il n'a jamais été plus facile d'harceler qu'aujourd'hui. Et ça c'est pas de la misogynie ou du réactionnaire : c'est des faits réels. Donc, la chanson, bien que bancale, vaut la peine d'exister. Celle qui la suit est "P'tite pute". Single ayant fait parler de lui au-delà de la sphère des fans, beaucoup de journalistes ne se donnant même pas la peine d'écouter réellement les paroles de la chanson, il aura fait sa place sur Twitter (quelle ironie) pour sa prétendue misogynie et son ton réac. La misogynie, vous l'aurez compris, je n'y crois pas. Y'a effectivement des p'tites putes, tout comme il n'y en a pas ailleurs. Gué. Par contre, le ton réac... Je pense que oui. Et c'est surprenant parce que c'est pas le cas des deux autres du triptyque... Mais ici, oui, quand on affirme que le peuple se fait enculer quand il like (oui, le langage de Saez continue son avancée dans les mots, disons, familiers), c'est clairement de l’exagération par Tonton de l'Armée. Mais ce qui cloche le plus dans le morceau, ce sont les emprunts éhontés à lui-même : les sous de l'intro ("On a pas la thune"), la sodomination ("Peuple Manifestant"), Allez ressers à boire ("Betty"), l'évolution de la critique ("J'accuse")... Et niveau musique, entre l'inspiration très très poussée pour "Un homme pressé" de Noir Désir, son refrain très mou du genou, et même le recours à l'auto-thune pour un vers (!), c'est tout simplement pauvre, le comble pour un mec capable de composer des merveilles comme "Thème Mélancolie". "La belle au bois" a de quoi surprendre : Saez renoue avec la techno pure, genre qu'il n'avait plus vraiment touché depuis "God Blesse" en 2002 ("Miami", ton que reprend d'ailleurs les deux autres du triptyque, a un techno plus rock que électrique). Et ça rend un des meilleurs morceaux de l'album ! Il dézingue toujours les petites adolescentes avides d'accessoires et d'artifices, mais on sent dans sa voix de la profonde tristesse en regardant ça. Croyez-moi, il ne déteste pas ces nanas : il les plaint. Essayez d'écouter ce triptyque avec cette pensée, on ne les écoute plus de la même manière. Le texte est blessé, la musique résignée à tourner, et malgré un mixage un peu hasardeux, c'est un très beau moment... humain. Fin du triptyque, se réclamant de "Miami", et qui est bon dans son ensemble. Pas géant, mais je m'y attendais.
Les quatre prochains titres sont purement rock, et se penchent donc vers "J'accuse". Ce segment va donner deux chansons oubliables, une pépite, et une chanson comique. "Amour Criminel" est d'une pauvreté affligeante, avec un texte qui tourne littéralement en boucle. Putain, quand je pense que sur "Lulu", il avait consacré un disque entier pour dire toute sa tristesse à son ex, ainsi qu'un hommage hyper classe... et ici, elle est clairement visée avec véhémence, pour un titre qui du coup veut rien dire par rapport aux paroles. Après, faut savoir que Léo Ferré voulait faire la même chose, mais sur un album entier et en encore plus abrupte. Je dis ça par rapport aux puristes snobs cherchant constamment des noises à Saez... "Elle aimait se faire liker" n'est pas mauvais. Il reprend le thème de son triptyque, pour parler d'un détail très signifiant de notre époque (les Like qui donnent l'impression d'exister...), en des paroles pas très riches mais au moins réfléchies. Mais la musique est banale à pleurer pour du Saez. Du coup, sitôt écoutée, sitôt oubliée. On passe un bon moment hein, mais on s'en passe vite. Sans compter ce putain d'anaphore. "L'attentat", plus acoustique que les autres, est la meilleure chanson de l'album à mes yeux. Il se met dans la peau d'un jeune totalement paumé, qui aimerait trouver de l'amour quelques parts mais qui est incapable de savoir le prendre et l’accueillir en lui. Le morceau m'a immédiatement fait penser à des gens que j'ai connu comme ça. Du coup, les paroles, un peu comme Gainsbourg, cache une grande émotivité derrière des propos injurieux, et surtout situationnelles. A mettre dans leur contexte narratif, et ça devient méga touchant. "Burqa" est donc une chanson comique, à l'instar de "Rue de la Soif" et "Bonnie". Nan, franchement, vous avez pris ce refrain au sérieux ? Moi je dis les moches en burqa et les bonnes en bikini ! Evidemment que c'est pour rigoler ! C'est clair que ce titre est fait pour pogoter ! Il donne la pêche, il fait sourire, et à l'instar de la fin de "la Mort", il servira à une transition sur le troisième sujet et dernier sujet : la religion. Un sujet qui le travaille énormément. Elle a toujours été présente dans son oeuvre, mais que ce soit sur "Lulu" ou "Humanité", elle est vraiment vue comme le Diable. Avec les réseaux sociaux et la pauvreté sexuelle, ces trois sujets survolent tout le disque comme des obsessions assez universelles aujourd'hui. Le segment "rock", en tout cas, est vraiment très bon, malgré l'accident "Amour criminel" : les deux dernières surprises m'ont assez fait plaisir !
Le dernier morceau est "Alternatif", dans le sens qu'il est imprévisible. Sa musicalité fait penser à "Ma petite couturière", donc un auto clin d’œil. Mais ce morceau est grandiose, mon préféré juste après "l'attentat". Je suis persuadé que le morceau est dédié à Ana Moreau, ou en tout cas au personnage de la pochette (et donc des courts-métrages du Manifeste). Titre très rock, blasphème joyeusement irrévérencieux, liberté suintant des instruments, voix qui change d'émotion tout le temps sur 7 minutes (joyeux, colérique, bourré, sensible... Y'a de tout !), c'est vraiment une grande conclusion. On voudrait que ses "Ma religieuse à MoAAAA !" ne s'arrêtent pas, et pourtant ils tournent quand même en boucle. Ce sera, pourtant, la seule chanson en mode Alternatif. L'album dure pile 1 heure.
Vous l'aurez compris : c'est un fourre-tout, en attendant quelque chose d'autre de meilleur pour faire patienter les fans impatients. Ou, en tout cas, c'est ce qu'il promet. On verra bien, j'ai pas envie de le considérer comme un ouvrier. Il fait à son rythme. Qu'il prenne plus son temps... Parce que même si "Humanité" reste un bon album, il avait les bases pour être carrément meilleur. C'est juste qu'il y a un manque évident d'inspiration, et donc de temps pris pour réfléchir posément à comment exprimer ses propos de manière renouvelée.
Il y a dix ans maintenant, il sortait son premier triple album, "Varsovie-L'Alhambra-Paris". Un album extrêmement sensible, où un gros mot résonnait plus que tous ceux utilisés sur ce disque. Un album saisissant et saisi. C'était de la poésie bohémienne, qu'il a échangé aujourd'hui pour un cri sociétal. 10 ans putain... J'espère qu'il y reviendra, avec des cordes ou de l'amour dans les veines, avec du son lourd et du son divin. Et il le peut, il l'a prouver avec les premiers morceaux et le dernier ! Je sais qu'il le fera. Que voulez-vous, je l'aime moi Damien, avec ses qualités et ses défauts... A la prochaine, mon vieux.

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le 9 déc. 2018

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Billy98

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