Good Things
6.7
Good Things

Album de Aloe Blacc (2010)

Comme tout le monde, j'ai entendu "I need a dollar" mille deux cents cinquante sept fois au Grand Journal. Ma douce m'a demandé l'album et sans être un fondu de la chanson très répétitive, la curiosité de ma tendre a été contagieuse.

- "I need a dollar" : chanson très entêtante mais trop répétitive finalement. Le style est agréable, très rond : les voix en écho, métalliques et chaudes, le rythme entrainant, ainsi que la voix d'Aloe Black forment un tout ravissant, sans pour autant être totalement renversant. Bordel, que je m'exprime mal en ce moment!

- "Good things" : musique très douce, roucoulante. Style agréable mais qui ne me fait pas monter aux rideaux. Ressemble beaucoup à de la soul ancienne. Même l'éclatement soudain de cuivres semble être déjà connu ou entendu ailleurs. Sympa mais pas original au fond.

- "Take me back" : là encore, le style est bien maitrisé mais déjà entendu. De la musique pour Quentin Tarantino. Très entrainant, swinguant, moins rond que les précédents morceaux cependant, plus aplati, langoureux, voire sensuel, mais inquiétant aussi. Pas mal donc, mais sans révolution.

- "You make me smile" : sur la lancée de "Take me back". Un peu le même rythme. Encore moins original. Forte impression de déjà ouï. Attention, c'est quand même agréable, à écouter en famille dans la voiture en rentrant de la plage, avec le soleil qui se couche et les beaux paysages de France qui sourient.

- "Politician" : un peu plus rythmé mais toujours très lié aux chansons précédentes. La voix d'Aloe Black traine peut-être plus encore. Sympa.

- "If I" : ah, petite rupture! On commence avec un simple battement. Le style est différent, presque reggae. Très jolie chanson. Le changement est salutaire, redonne de l'intérêt à l'album. Aloe Black joue encore de sa voix.

- "Momma hold my hand" : très lent. La voix se fait plus grave. Le style est plus simple. Piano et voix se marient gentiment. Très années 80 à mon oreille. Pas super original mais agréable. A l'image de tout l'album.

- "Hey brother" : on revient à la blaxploitation des années 70, soul grave, funky à donf, pattes def, grosses lunettes, coupe afro, gros manteau, fourrures touffues, semelles compensées, etc.

- "Femme fatale" : encore moins originale, une reprise très lente. Ça s'écoute mais ne me fera pas oublier Nico. Loin de là.

- "Green light" : confluence entre reggae et soul. Gentil. Agréable.

- "Miss Fortune" : décidément, je m'emmerde. Sans crier gare, l'ennui montre son museau, renifle le coin, s'installe pour durer.

- "So hard" : toujours pas mon style. Trop suave et langoureux. Toujours un peu le même style. Je continue de trouver ça écoutable. Je suis sûr que pour les gens qui aiment c'est bien fait, mais personnellement, je suis arrivé au stade où j'en ai marre.

- "Politician" : reprise du même album. Il faudra m'expliquer la pertinence, le sens de remettre un coup une même chanson dans l'album. Non, je ne vois pas. Là, c'est sans parole, juste la musique, mais enfin... Heureusement, c'est court.

Album acceptable. Comme je l'ai écrit plus haut, ça a l'air bien foutu mais il n'empêche que je n'adhère pas totalement. Un peu, c'est bien ; tout l'album, j'encaisse mal. Et finalement, je ne me rappelle pas des chansons que j'ai entendu. Indolore, incolore.
Alligator
5
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le 3 janv. 2013

Critique lue 220 fois

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