
Drones, septième album du trio du devon sort en grande pompe en notre mois de juin plus ou moins ensoleillé, peut-être que de la musique un peu fraîche pourrait nous combler ? Ou pas...
À l'instar des autres albums du groupe, Drones se pose sur une place plus ou moins identique. C'est à dire qu'il contient des titres excellents comme des merdes infâmes. Mais on dirait que c'est une habitude chez la bande à Bellamy.
Ledit Drones s'ouvre donc sur le mouton noir de l'album, Dead Inside, la bien nommée, qui rappellera l'ignoble Undisclosed Desires ou bien Madness. Elle forme avec les deux autres le trio perdant mais qui passe à la radio pour satisfaire la plèbe qui aime la médiocrité, même de la part d'un groupe capable de bien mieux.
Mais bref, une fois la diarrhée passé on arrive à une chanson qui existe depuis 15 ans dans le coeur des fans, Psycho, ou le riff d'improvisation sur exploité à chaque fin d'anciennes chanson en live, le tout avec des paroles sans grand intérêt, mais le titre en lui même est défouloir qui reste sympathique.
Mais passons maintenant à la perle de l'album, Reapers, qui se hisse facilement au niveau des titres intouchables de Muse, tel Knights of Cydonia, New Born, Hysteria,... Celle-ci se décompose en plusieurs partie, rappelant tantôt Van Halen, Rage against the Machine, et même AC/DC. Une chanson puissante, très rock et aussi rafraîchissante. Bref, le mouton blanc du drone.
Pour ce qui est de The Globalist, je n'ai pu l'écouter car elle n'est pas encore dispo sur Spotify et You Tube. Defector, The Handler, deux autres titres puissants au gros riffs de guitare saturés, mais la basse, un peu fainéante sur cet album ne fait que taclé la gratte de près, à part sur quelques chanson. D'un côté c'est un choix artistique et la signature d'autres groupes comme Led Zep ou RATM. Mais cette double intensité est compréhensible car elle renforce la puissance des riffs, et c'est pas plus mal.
Revolt et Aftermath, deux chansons plus douces, moins sauvage que les autres mais qui conservent, une certain animosité dans le refrain.
Pour ce qui est de Mercy, c'est Starlight, en plus con mais avec un refrain plus puissant et entraînant.
Ah oui et la chanson Drones, c'est un remake d'Agnus Deï ? Qu'est-ce que ça fout là ? Enfin bon, pourquoi pas, mais pourquoi ? C'est agréable à écouter mais ça fait extrêmement tâche dans l'album.
Enfin bref, une nouvel page dans l'univers Muse se tourne, une page bien plus intéressante que ses deux prédécesseurs.