
Comme dans Half Nelson, Ryan Gosling, son regard et sa voix tombants, incarne au sein de Dead Man's Bones un désenchantement permanent, ponctué de grâce juvénile, sorte d'appels d'air réguliers dans cet environnement sépulcral. Le contraste fort, sur lequel repose le principe même de Dead Man's Bones, est la clef d'un combat des bas-fonds, de l'insoumission presque croyante face à l'appel du vide insondable.