Amnesiac
Kid A avait amorcé un tournant dans la discographie de Radiohead, avec un album aux sonorités expérimental encore plus poussé qu'auparavant. Une ligne de conduite tout du long qui m'avais fais voyager dans un monde sombre mais qui avait parfois des magnifique lueurs d'espoir.
C'est à ce moment là que Amnesiac arrive, un album qui aurait très bien pu être ajouté à l'opus précédent pour faire un double album, car ils sont issu du même enregistrement et ils sont assez ressemblant sur certains morceaux. Packt like sardines in a crushed tin box en est le parfait exemple avec ses touche electro, ce chant typique du groupe avec des voix off très particulière. Mais là où Amnesiac se démarque de son prédécesseur c'est dans la diversité musicale qu'il propose, Kid A ne quittait jamais (rarement) sa ligne directrice. Pyramide Head en est la preuve avec cette ballade dépressive avec ce "violon" et des sons qui mette mal à l'aise, un morceau me rappelant évidement des titres comme Street Sprits ou bien Exit Music. Le groupe tente également de nouvelle chose comme cette "interlude" Pulk/Pull Revolving doors, dont je n'ai pas réussi à comprendre et à rentrer dedans comme une impression de hors piste. You and Whose Army?, une jolie ballade mais qui manque pour moi d'originalité, comme une impression de déjà entendu.
I might be wrong, toujours ce petit côté "beta test" mais au son plus rock, un titre que je ne connaissais pas du tout et que j'apprécie, je trouve (encore) l'interprétation de Thom Yorke très bonne. Knives out, comme pour un autre titre cité auparavant c'est bien mais je ne sais pas il manque ce petit quelque chose qui aurait pu rendre le tout à mon goût. Morning Bell, un titre qui était déjà apparu dans Kid A, une nouvelle interprétation qui m'a encore une fois laissé de côté préférant sa grande sœur. Dollar & Cents, je n'ai rien contre les chansons molles mais je trouve celle ci sans âme, je suis navré, je me répète mais je n'arrive pas à entrer dans l'univers qu'ils essayent de me proposer.
Hunting Bears, Interlude. Like spinning plates, ils reviennent (enfin) dans un domaine où je les apprécie avec ces sonorités si particulière, un aspect torturé, malsain qui fonctionne sur moi. Life in a glasshouse, un titre qui sort complément du lot avec son côté jazz prononcé mais qui démontre la panoplie du groupe et je serais presque preneur et curieux d'écouter un album entier dans ce style là.
Je nais pas réussi à adhérer au projet, l'album est bon mais je ne l'ai tout simplement pas aimé là où Kid A avait réussi à me transporter.