
Si We Can’t Be Stopped est le plus gros succès de l’histoire des Geto Boys, c’est probablement pour deux raisons. La première, c’est la pochette du disque, dont j’ai déjà évoqué la genèse dans ma nouvelle Billy & Melpomène. La deuxième, c’est le single My Mind Playin’ Tricks On Me, composé de trois couplets de Scarface et d’un dernier, dément, de Bushwick, dont les ventes conséquentes ont servi de fer de lance à l’album.
Mais évidemment, on ne peut pas résumer We Can’t Be Stopped à sa pochette et son single tant le reste de l’album est de haute volée. L’ami Bushwick nous livre son déjanté Chuckie, dans lequel il se voit à travers la poupée tueuse du film, puis il s’en prend à Bush (tout court) dans Fuck A War. Scarface s’offre aussi quelques solos et cartonne toutes les instrus avec son flow tranchant, cependant que Willie D fait ce qu’il sait faire de mieux, à savoir se la raconter !
Un très bon album à écouter en famille !